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Interview de Myra Eljundir, l'auteure de Kaleb, par la Collection R

Un immense merci à la Collection R pour avoir partagé avec nous l'interview de Myra Eljundir, l'auteure du roman KALEB qui m'a tant bouleversé ( ma chronique ici ).

Interview de Myra Eljundir, l'auteure de Kaleb, par la Collection R- Bonjour Myra, pouvez-vous nous raconter votre parcours ?

« Je peux difficilement raconter mon parcours sans casser mon anonymat... mais disons que j'ai (trop) côtoyé ce que la nature humaine a de pire. C'est, sans aucun doute, ce qui m'a conduite où j'en suis aujourd'hui. »

- Comment vous est venue votre passion pour la littérature ?

« Plus qu'une passion, c'est un mode de communication à part entière. Peut-être le plus évident pour moi qui ai un peu de mal en public. Le seul dans lequel je me sente parfaitement libre. J'écris ce que je ne peux pas crier. »

- Pourquoi avoir choisi d'écrire sur le thème de l'empathie ?

« Parce que c'est un don sublime qui permet à l'humain de se transcender, mais c'est aussi une malédiction, un handicap dont on parle peu mais qui existe, surtout dans nos cultures hyperviolentes et individualistes. Hélas, on n'en guérit pas... Je pense aussi qu'il est intéressant de se demander ce qui, dans nos réactions, nos émotions, nous appartient vraiment. Dans quelle mesure nous ne sommes pas conditionnés, manipulés par les autres ou par la société... »

- Pourquoi avoir choisi un anti-héros pour héros ?

« Parce que les héros parfaits et pétris de bonnes intentions m'ennuient ! Ce n'est pas crédible et, si j'avais choisi un de ces héros parfaits, j'aurais eu l'impression de me moquer de mes lecteurs !Tout héros a sa part d'ombre, ses ambivalences. Dans la vraie vie, rien n'est tout noir ou tout blanc et peu d'actes héroïques sont intentionnels. Un parfait salaud peut sauver le monde par hasard, et un gentil garçon peut se conduire en lâche. Kaleb est certes violent et manipulateur, mais il n'est pas QUE ça. Et c'est précisément ce qui m'intéresse. La fêlure. Les tourments. »

- Quels sont pour vous les livres à lire en matière de Dystopie ?

« Je hais toute forme d'oppression et d'aliénation, alors, La servante écarlate m'a particulièrement interpellée. Hunger Games a aussi été une belle révélation pour moi... d'ailleurs je me suis même débrouillée pour aller à l'avant-première du film, ce qui est un exploit étant donné que je fuis la foule ! Beaucoup plus ancien, mais une référence indétrôndable et effrayante en matière de dystopie : 1984 de George Orwell. Je trouve cette idée de manipulation de la pensée par un appauvrissement du langage tout simplement génial et, hélas, visionnaire. C'est pourquoi je ne chercherai jamais à écrire en simplifiant : notre liberté de pensée est trop précieuse ! Enfin, Starters, dans la Collection R, qui pose ici encore une question d'actualité : que reste-t-il à la jeunesse quand on lui a tout pris ? »

Interview de Myra Eljundir, l'auteure de Kaleb, par la Collection R- Que pouvez-vous nous dire de cette couverture très énigmatique ? Kaleb, on l'a dans la peau ?

« On peut voir ça comme ça, en effet, et se demander aussi quelle part de Mal on a en soi, ou ce que le sang de Kaleb charrie de secrets... Mais ce n'est pas la seule explication. Cette peau, ce tatouage vont évoluer au fil des couvertures. Devenir terrifiants. Parce que (attention, spoiler tome 2) Kaleb VA se faire tatouer. Pas avec n'importe quoi. Pas n'importe comment. Et que ces quelques lettres gravées dans sa chair, c'est ce qui va tout faire basculer. Ce qui va faire que les choses vont lui échapper. S'il savait l'éruption que ce tatouage va provoquer... il ne le ferait pas. Ces quelques lettres vont sceller son destin. »

- Et enfin, pourquoi avoir choisi de vous isoler en Islande ?

« Parce que là-bas, je suis en paix, au calme. Loin des tumultes et de la malveillance. Parce que je me sens vulnérable : le moindre mot un peu dur me plonge dans des affres pendant des semaines... J'ai essayé de lutter mais je n'y arrive pas : je suis comme ça. Alors je préfère m'isoler.
Parce que l'Islande est une terre sauvage et bouillonnante. Qu'une force de vie incroyable y côtoie la nature souvent mortelle. Parce que les ondes et les forces telluriques y sont surpuissantes. Parce que c'est là que veut être Kaleb... »

- Certains comparent déjà Kaleb à la série Dexter, qu'en pensez-vous ?

« Je suis d'autant plus flattée que je suis une grande fan de Dexter... et que Kaleb n'en est qu'aux prémices de ses possibilités, dans le premier tome! Dexter fait le mal pour faire le bien, puisqu'il punit seulement des méchants... à suivre pour Kaleb. Ce que je peux néanmoins en dire, c'est que les scalpels de Kaleb sont ses pensées... ce qui nous promet de beaux duels ! »

Je suis vraiment fan de cette auteure exceptionnelle aussi bien humainement qu'au niveau de son écriture ! Le tome 2 de sa saga à l'air hyper prometteur !!! Seigneur, que je suis pressé !!!
Tags : Kaleb, Myra Eljundir, Interview, Collection R
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#Posté le vendredi 22 juin 2012 06:32

Nouvelle interview de Myra Eljundir, auteure de KALEB

Le site Les Chroniques De Mandor nous propose de découvrir une seconde interview ( la première est dispo ici ) de l'auteure du roman KALEB ( ma chronique ), Myra Eljundir ! Je dois bien avouer que cette femme me fascine et m'intrigue au point haut point... Chaque rencontre avec elle via le net est juste aussi troublante qu'obsédante !

« Il y a quelques jours, je reçois sur mon bureau un livre dont la couverture attire mes yeux. Il est intitulé Kaleb. Je lis la quatrième de couverture, l'histoire m'intéresse, mais n'étant pas un grand fan de la littérature jeunesse, je reporte aux calendes grecques sa lecture.

Mais, en fait, non.

Dans la journée, je reçois un appel d'un(e) ami(e) auteur « à forte notoriété ». Il/elle me demande si j'ai bien reçu le livre d'une dénommée Myra Eljundir. Je réponds que oui, mais que je ne compte pas spécialement me précipiter pour le lire. D'un ton un peu péremptoire, cette célébrité du monde des lettres me conseille de réviser ma position et de le/la rappeler. Il/elle pourrait bien m'organiser un rendez-vous avec cette auteure qui écrit sous pseudo et dont je connais l'œuvre, précise-t-il/elle.

Intrigué, je lis en deux jours ce roman. Que je ne trouve pas du tout destiné à la jeunesse. Je le trouve même parfois un peu « limite » pour des ados. Mais il est passionnant et à provoqué en moi différentes réactions, positives pour la plupart et parfois irritées. Mais, bon sang, jusqu'où est allée cette auteure ?

Je rappelle mon ami(e).

Lui explique mon enthousiasme.

Il/elle se vante un peu de m'avoir fait fléchir.

Ainsi, le 2 juillet dernier, je me retrouve en face de Myra Eljundir, dans un restaurant près de la place du Châtelet. »

Nouvelle interview de Myra Eljundir, auteure de KALEB
Quoi ! C'est vous ?

Oui. Comme vous le constatez.

C'est amusant que l'on se rencontre, j'ai lu l'intégralité de votre œuvre.

J'en suis enchantée, mais il n'empêche que si vous divulguez mon identité, je vous tue.

Euh... je serai une tombe, promis. Pardonnez-moi, mais je suis obligé de vous poser la question... pourquoi ne pas avoir écrit sous votre vrai nom ?

Je me sens plus libre dans l'anonymat. Libre du regard des gens qui me connaissent, libre de pouvoir sortir de ce que j'écris habituellement. Je voulais aussi me mettre au service de l'œuvre et que ce soit l'histoire la star, ou à la limite les personnages, mais pas moi l'auteur. Dans ma propre expérience, quand j'écris sous ma véritable identité, ça me dérange presque de vendre l'auteur plus que son travail. Bref, je m'éclate plus dans l'ombre que dans la lumière.

Mais du coup, en présentant l'auteur de Kaleb de manière aussi mystérieuse, inévitablement, ça créé une curiosité qui fait beaucoup parler. Ça ne parasite pas l'œuvre, ça aussi ?

L'œuvre non, le refuge de l'anonymat peut-être ! Mais je suis un peu joueuse, vous savez. Et puis, un auteur est malgré tout un personnage complexe. Alors ici, je joue un peu à cache-cache et ça m'amuse, même si ça me met en danger. (En rigolant) Mon ego incommensurable d'auteur se demande si les lecteurs vont reconnaître son style. J'espère que non et en même temps, ça m'amuserait que oui !

Comment allez-vous procéder pour la promo de Kaleb ?

Vous êtes le seul que je verrai en face à face... pour les autres, je répondrai par mail.

Pourquoi avoir accepté de me répondre, alors ?

Parce que je vous ai déjà lu moi aussi ! Il y a une vraie curiosité de l'autre et un vrai respect dans vos interviews. Je savais que vous joueriez le jeu du secret avec la discrétion que ça requiert !

En 2012, est-ce que ce petit jeu peut durer longtemps ?

On verra. Franchement je l'espère, car j'ai plein d'autres projets et envies sous ce pseudo là !

Kaleb, votre héros, possède en lui une empathie beaucoup plus développée que la moyenne, c'est le moins que l'on puisse dire. Je me suis laissé dire que vous aviez aussi ce don-là.

Kaleb, c'est un peu le côté obscur de Myra. En vrai, j'ai moi aussi un énorme problème d'empathie : je suis une véritable éponge. Je fonctionne par imprégnation. Les gens, je les sens, je lis en eux comme dans un livre ouvert. Et je provoque aussi la confession. J'ai parfois l'impression d'être une sorte de réceptacle. C'est bien, mais c'est difficile de ne pas prendre à son compte les émotions des autres. J'ai aussi une espèce d'hypersensibilité qui fait que je prends tout ce qui m'entoure puissance 10.

C'est handicapant dans la vie ?

Quand on ne sait pas le gérer, oui. On n'arrive pas toujours à se distancier par rapport à ce qui nous arrive ou à ce qui arrive aux gens qui gravitent dans notre périmètre proche. On est parfois dans des émotions en montagnes russes, ce n'est pas forcément super agréable à vivre. Ceux qui me croisent ou me rencontrent sont souvent loin de s'en douter, car je suis plutôt douce et souriante, mais j'ai une boule de colère et de chagrin profondément ancrée en moi, à fleur de peau, de cri ou de larmes parfois... je les cache par des sourires et les crie dans mes livres... mais ils restent là.

Je suis allé voir sur Internet ce qu'il se disait sur votre livre... il y a vraiment les « pour » et les « contre ». J'ai rarement vu autant de différences de ressentis.

Il y a ceux qui adorent et ceux qui détestent. Ça me plait beaucoup. Kaleb, que ce soit le livre ou le personnage, ne pouvait pas laisser indifférent. C'est quelqu'un qui est tellement à fleur de peau, qu'il ne pouvait que susciter des réactions épidermiques. Je ne m'attendais pas à ce qu'il puisse choquer autant, parce que moi, personnellement, je l'adore. Cela étant, je peux m'expliquer ce phénomène facilement. Ce roman a été présenté comme un livre « jeunesse et jeunes adultes ». Je pense qu'il est plus « jeune adulte et adultes » que « jeunesse ». Mon livre n'est pas bien pensant, ni moralisateur, comme le sont généralement les livres de littérature jeunesse, il y a de quoi être un peu dérouté.

Kaleb est un héros qui plait plus aux garçons qu'aux filles, non ?

Effectivement, et ça me fait très plaisir parce qu'on a tendance à dire que ce genre de littérature est plus destinée aux filles qu'aux garçons. Comme si les garçons ne lisaient pas et ne pouvaient pas s'intéresser à ces choses-là ! Alors s'il contribue aussi à les réconcilier avec la lecture, j'en serai super fière ! Parmi les plus belles réactions que j'ai eues, beaucoup étaient celles de garçons. En règle générale, ceux qui aiment ce livre sont ceux qui sont contents de ne pas trouver un ton adolescent dans la narration et dans le propos. Un ton qui ne leur explique pas tout, qui ne leur met pas les sous-titres, qui ne cherche pas à les caresser dans le sens du poil. Un ton qui les respecte en leur racontant la vraie vie.

Vous avez modifié votre façon d'écrire pour ce livre.

C'est à vous de me le dire puisque vous connaissez mes livres. Je ne sais pas. Je suis peut-être moins dans la poésie du texte, plus dans l'efficacité. Et l'histoire se prêtait à un style assez dépouillé, sans fioritures, brut de décoffrage comme Kaleb. Je suis une grande fan de littérature fantastique... C'est même mon genre préféré et du coup, Kaleb est très important pour moi. Je voulais raconter une histoire qui me plaisait et qui me tenait à cœur, sans chercher à faire d'effets de manche. Juste être sincère dans ce que je racontais, tant sur le fond que sur la forme...

Kaleb est un EDV, un enfant du volcan. Pour le moment, l'explication de leur existence est assez trouble...

On en saura plus dans le deuxième tome, qui lèvera le voile sur toute une mythologie inspirée d'autres déjà existantes, ainsi que sur l'origine de ces enfants très particuliers. On saura d'où ça vient et où ça mène. Je ne pouvais pas tout expliquer dans le premier tome.

Un des héros de ce livre est un pays. L'Islande. Vous y vivez, je crois.

J'y suis très souvent en effet. J'aime ce pays parce que c'est une terre adolescente, bouillonnante. Parce que tout y est en mouvement. Vous avez l'impression d'éléments qui se déchaînent. Le feu côtoie la glace et ça crée des réactions épatantes. C'est une terre qui est encore en formation : elle bouge, au sens littéral du terme. On se sent super vivant là-bas et c'est incroyable comme on vibre. En même temps, cette vie côtoie des paysages de mort, comme les volcans, les champs de lave à perte de vue, des espèces de mares bouillonnantes d'acide sulfurique et des émanations de soufre. J'aime quand la nature est poussée à ses extrêmes.

Nouvelle interview de Myra Eljundir, auteure de KALEB
( l'intégralité des photos de l'auteure est en ligne ici )

Comme les Islandais, croyez-vous aux choses surnaturelles ?

Qui Myra ou moi ?

Vous.

Moi oui. Myra aussi. Pas vous ?

Si, mais mes lecteurs s'en moquent un peu. Avez-vous été témoin d'événements, disons... « étranges ».

Oui. J'en ai été l'actrice aussi... d'une certaine façon. Mais, je n'en dirai pas plus.

Avez-vous l'impression d'avoir été islandaise dans une autre vie ?

Qui sait ? La première fois que je me suis rendue dans ce pays, ça a été une vraie évidence et j'ai eu un immense sentiment de liberté. J'ai ressenti ce que je ressens habituellement quand il y a un orage. Quand un orage arrive, je le sens physiquement. Je ressens la pression dans mon crâne et ça me rend d'extrême mauvaise humeur. Quand l'orage éclate, c'est comme une intense libération doublée d'un sentiment de puissance. En Islande, je ressens cela non stop.

Pourquoi revenez-vous à Paris régulièrement ?

Je viens pour mes obligations professionnelles. Mais je n'aime pas trop ce qui est « rendez-vous » et grégarismes obligatoires. J'aime bien avoir mon espace et ma liberté. J'apprécie cependant l'effervescence qu'il y a à Paris, ce bouillonnement culturel, ainsi que la France en général. Il y a des régions magnifiques, notamment des régions volcaniques extraordinaires qui font penser à l'Islande, sous certains aspects. Mais si j'aime venir, j'adore aussi repartir !

Votre premier tome finit de manière très frustrante. Il n'y a pas de fin, puisque la suite sera racontée dans les deux prochains.

En tant qu'auteur, je suis très contente que vous soyez frustré, même si ce tome s'achève sur une révélation fracassante ! Vous savez, quand j'écris une histoire, avant de la raconter à quelqu'un, je me la raconte à moi-même. Je suis excitée, je veux en savoir plus, je peux être énervée contre mon personnage, parfois je suis terriblement attristée pour ceux que je malmène. Vous savez, je me joue un tour à moi-même en écrivant ce genre de fin. Je me frustre aussi.

Vos héroïnes sont un peu « femmes objets » dans votre livre ?

Ce ne sont pourtant pas les seules victimes de l'histoire ! Qui voudrait être à la place des adversaires de Kaleb, ou d'un certain jeune militaire ? C'est curieux de ne compter que les filles dans l'hécatombe ! D'autant que vous allez vite vous rendre compte qu'elles sont moins « objets » que vous ne l'imaginez. En revanche, il n'y a aucune misogynie de ma part, que les choses soient claires ! Lucille, la jeune fille de 17 ans, qui est certainement la plus malmenée, je ne lui fais pas du mal pour le plaisir de lui faire du mal. Rien de ce qu'elle subit n'est gratuit. Hélas, elle se trouve sur le chemin de Kaleb quand il découvre son pouvoir. Il est grisé, il ne maîtrise pas, elle va malheureusement en faire les frais. Mais je ne vais certainement pas l'épargner sous prétexte que c'est une femme ! Là, ce serait terriblement sexiste et misogyne. Ce n'est pas parce que c'est une femme qu'elle ne peut pas être victime et faire de sales rencontres. Je n'écris pas une intrigue qui se passerait au pays des Bisounours. Maintenant, je ne trouve pas que mes héroïnes soient plus malmenées qu'une Bella dans Twilight.

C'est-à-dire ?

Si Twilight est remarquable à d'autres niveaux, Bella me fait l'effet d'une vraie femme objet. Pour commencer, elle attend comme une malheureuse que l'homme de ses rêves consente à avoir une relation avec elle. Évidemment, à ce moment-là, elle est vierge, sinon, ça ne le fait pas. Ensuite, à partir du moment où elle consomme, paf ! elle tombe enceinte. Et pour finir, une fois enceinte, elle devient juste un personnage de seconde zone, une espèce de moule qui doit accepter l'enfant qui va la tuer. Elle porte l'enfant au détriment de sa propre vie, qui ne compte plus ! Dans le cas présent, c'est quoi l'image de la femme ? C'est : « soit vierge jusqu'au mariage, et même si tu dois en mourir, il faut surtout que tu mènes ta grossesse à terme parce que l'avortement c'est mal et que tu es faite pour enfanter ? ». Attendez de découvrir un peu mieux Abigail... pour en revenir vraiment de l'image de la femme objet !

Ce livre n'est complaisant ni vis-à-vis des personnages, ni vis-à-vis des lecteurs.

Je ne veux pas édulcorer ce que j'écris à partir du moment où j'estime que c'est cohérent avec l'histoire. Et je préfère susciter des réactions vives, dans un sens ou dans l'autre, que d'écrire un roman tiède qui caresse les gens dans le sens du poil pour faire des ventes !

Vous avez écrit les deux autres tomes ?

C'est en cours, mais pas tout à fait bouclé ! Car mes personnages ont leur vie propre et si je sais où je veux les conduire, je sais aussi qu'eux me conduiront vers des endroits que je n'aurais pas imaginé avant de les écrire.

Vos personnages décident parfois ?

Souvent ! Et j'adore ça. Ca veut dire qu'ils ont pris chair, qu'ils sont incarnés. S'ils n'étaient pas incarnés, j'en ferais ce que je veux. Et ils seraient juste des prétextes à raconter mes histoires alors qu'ils ont une vraie substance : parfois c'est moi qui deviens leur objet. Je me plie à ce qu'ils ont envie de devenir.

Un écrivain est un Dieu. Il est maître de son propre monde...

C'est fascinant parce qu'on a l'impression d'être un médium, c'est-à-dire d'être en communication avec des êtres d'une autre dimension. J'ai l'impression qu'ils se servent de moi pour que je raconte leur histoire. Maître et esclave à fois, donc...

Du coup, vivre la vraie vie, sortir de votre imaginaire, c'est difficile pour vous ?

En pure phase d'écriture, oui. Pour autant, je ne me coupe pas de la vie « normale ». Je ne veux pas me couper du réel et des vrais gens. Parce qu'à vivre seul avec soi-même, on finit par vivre avec un con. C'est bien, je trouve, de se confronter aux aléas du quotidien, cela permet de réagir, d'évoluer, de ressentir des émotions différentes que si je restais toute seule cloitrée dans ma maison sans rien voir, ni rien faire.

Kaleb est un garçon très ancré dans le réel, dans notre société.

Son histoire permet d'aborder des thèmes comme les relations ados-parents, la solitude, la quête initiatique, et de répondre à quelques interrogations. « Qu'est-ce que je fais des bouffées, des pulsions qui me viennent à l'adolescence ? », « Si je me sens en prison dans la société, comment je gère ma colère ? »... ce type de questions que se posent beaucoup d'adolescents.

Quand sortent les deux prochains volets des aventures de Kaleb ?

Les deux sortent en 2013.

Myra Eljundir me fait penser à une anagramme, il n'en est rien m'avez-vous dit avant que l'on démarre l'interview... Ce nom a-t-il une signification ?

Oui ! Dans la mythologie nordique, la déesse des enfers s'appelle Hel. C'est de là que vient le mot « Hell » en anglais, enfer, donc en Français. Les quartiers de la déesse Hel aux enfers s'appellent l'Eljundir. Mon pseudo à donc une signification très précise.

C'est facile de cacher son identité ?

Quand on ne veut pas être vu, on ne l'est pas. D'ailleurs, il est temps pour moi de partir...

Mais, vous savez que pour mon blog, photos il y a...

Allons, sur le pont d'à côté... »

Nouvelle interview de Myra Eljundir, auteure de KALEB
Tags : Kaleb, Myra Eljundir, Collection R, Interview, Rencontre
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#Posté le samedi 07 juillet 2012 11:23

Modifié le samedi 07 juillet 2012 11:40

Les réponses de Myra Eljundir, auteur de KALEB, à nos questions grâce au tchat de la Collection R

La Collection R ( que je remercie chaudement ) nous a permis de poser toutes nos questions à Myra Eljundir, l'auteur du roman fabuleux roman KALEB. J'ai participé au tchat ( lien ici ), et ce fût réellement un pur bonheur de pouvoir échanger avec cette merveilleuse auteure que j'adule toujours autant. Voici donc ce qui ressort de ce magnifique entretien :

Myra Eljundir : Bonjour et d'abord je tiens à vous dire un grand merci à tous de m'avoir lue :) Je suis vraiment heureuse (et intimidée je l'avoue) de pouvoir échanger avec vous aujourd'hui. J'essaierai de répondre de mon mieux à chacun d'entre vous (mais je ne répondrai à aucune question sur mon identité... à moins qu'elle soit suffisamment subtile pour que je ne la devine pas !)

Karen : Comment vous ai venu l'idée de ce livre ? Est ce votre première incursion dans le roman dit YA ? Si oui est-ce que l'expérience vous plait et est-ce que vous avez l'impression de devoir vous censurer parce qu'il est destiné entre autre à un public adolescent ?

Myra Eljundir : Je pense que je portais ce thème en moi depuis longtemps déjà. La création c'est comme porter un enfant. On le sent germer, pousser vers la sortie et un jour il est prêt et c'est comme une évidence.... C'est ma première incursion dans l'univers "young adults", en effet. Il faut croire que j'écris habituellement pour les "vieux adultes" (ils vont être contents les pauvres !) Mais au final, tout ça ce n'est que des catégorisations... Je pense qu'on apparente le genre fantastique à la jeunesse par confort, mais il n'y a pas d'âge pour aimer ça. C'est plus une disposition d'esprit qu'autre chose. On décide de jouer le jeu de la projection dans des univers différents ou pas... Est-ce que je me censure ? Hors de question et tant pis si ça choque. Surtout qu'on ne peut pas dire que les adolescents soient particulièrement naïfs de nos jours :) (j'ai déjà répondu sur cette page à la question de mes lectures "dystopiques" et notamment dans la collection R ! :) )

Les réponses de Myra Eljundir, auteur de KALEB, à nos questions grâce au tchat de la Collection R
Mélo : J'ai lu et aimé le premier tome de Kaleb et l'empathie est un sujet qui m'interpelle. Dans une interview, vous dites que c'est un handicap dont on parle peu mais qui existe. Pouvez-vous nous en dire plus ?

Myra Eljundir : si le sujet de l'empathie vous interpelle, c'est que vous devez avoir une partie de la réponse à votre question ! J'estime que c'est un handicap tant qu'on n'apprend pas à s'en protéger un minimum. L'empathie en théorie (enfin... selon les psys) c'est pouvoir comprendre les autres comme si c'était nous mêmes mais sans prendre leur souffrance à notre compte. Jolie théorie, mais à mon sens, ça implique de ressentir et souvent compatir (souffrir avec) aux malheurs des autres... avoir de l'empathie, c'est être hypersensible et tout se prendre en pleine figure (par exemple, le moment où Kaleb décide de ne plus manger de viande parce qu'il ressent la souffrance de l'animal... qui n'a jamais eu envie de pleurer en voyant ces images d'animaux maltraités ?). C'est aussi avoir ce sens de l'observation et de l'écoute qui fait que les autres se sentent bien avec nous et se déchargent de ce qui ne va pas en notre compagnie. On a tendance à attirer ceux que j'appelle les trous noirs, ces espèces de 'vampires psychiques" qui vous pompent votre énergie et votre joie de vivre... c'est dangereux. Ça empêche aussi parfois de se défendre correctement, tant on a conscience du mal qu'on pourrait faire aux autres... alors on se laisse "bouffer" parce qu'on ne peut pas faire de mal... C'est pour ça aussi que j'ai voulu imaginer une empathie non pas passive mais active. Qui décide de ce qu'elle prend et ce qu'elle laisse. Qui utilise les autres et cesse d'être utilisée. C'est comme ça qu'est né Kaleb, comme une espèce de vengeur...

Karen : Vous l'avez déjà évoqué rapidement dans une précédente interview mais qu'aimeriez vous répondre à ceux qui trouvent que vous avez développé une image dégradante de la femme dans Kaleb ?

Myra Eljundir : Aaaaaah ! Cette question de la femme ! Si vous saviez comme elle m'a faite bondir quand je l'ai lue... et surtout comme je ronge mon frein pour ne pas répondre, parce que je devrais spoiler pour le faire, et avouez que ce serait dommage ! Ce que je répondrais aux personnes que ça a choqué ? Ceci : avez-vous été autant choqués de lire qu'un EDV (homme) était torturé ? qu'un psy (homme) était manipulé ? qu'un soldat (homme) était éliminé ? qu'un voisin (homme) finissait mal ? qu'un père (homme) avait un destin tragique ? Curieusement je n'ai entendu aucune voix s'élever contre le traitement que j'ai fait subir aux personnages masculins.... Y'aurait-il deux poids deux mesures ? Les hommes c'est normal et pas les femmes ? Dans la vraie vie, les femmes ne sont pas épargnées. Je ne vois pas pourquoi je serais complaisante avec elles dans mes romans. Kaleb, s'il s'appuie sur des éléments fantastiques, demeure ancré dans le réel. Où des filles se font utiliser ou abuser. Au moins avez-vous accès à ce que pense l'agresseur dans ce moment-là... Et puis, parfois les plus belles roses naissent dans la fange, alors si, par exemple, Abigail est dans (passez-moi l'expression) une merde noire... dites-vous aussi que c'est un formidable engrais. Qu'elle aussi doit suivre ses propres rites initiatiques, aussi douloureux soient-ils. Car oui, la suite est très claire (et de plus en plus) et je peux vous assurer que les victimes ne sont pas toujours ceux (celles ?) qu'on croit...

Rose Book : Bonjour Myra, évidemment une question brûle mes lèvres mais qui êtes vous ? J'ai lu Kaleb et j'ai aimé le fait que pour une fois le "héros" ne soit pas le gentil. Avez-vous eu du mal à écrire ces moments où Kaleb est dur avec une femme en particulier ? Est-ce dur de se glisser dans la peau d'un personnage aussi noir que Kaleb ? Quel tournure va prendre ce personnage ? Allez-vous le rendre plus positif ou au contraire le rendre encore plus sombre ?

Myra Eljundir : Merci d'aimer Kaleb, si atypique... Alors je vais être honnête (et me prépare donc à de nouvelles accusations de misogynie, voire de sadisme) : AUCUNE difficulté à écrire ces passages et même un GRAND plaisir. Je m'explique : tous ces passages sont nécessaires à mes yeux pour aider à comprendre les personnages (Le Colonel, son assistante, Kaleb) et les faire "grandir". Ils n'évoluent pas dans un monde parfait, ils n'ont pas une vie classique et confortable. Ce sont tous des guerriers à leur façon et ils font leurs armes ainsi, ils s'aguerrissent. Faire du mal aux femmes (et aux hommes...) n'est pas gratuit dans le roman. Il y a un sens, un but. Alors j'y suis allée sans culpabilité (et puis un auteur qui culpabilise, c'est un auteur qui se censure... et que devient son honnêteté artistique/intellectuelle ?) et puis... franchement ? QUEL PIED d'écrire des scènes atroces ! C'est une vraie catharsis : ça libère, ça défoule ! C'est vraiment bon d'être mauvaise, vous savez... et de devenir le méchant le temps de l'écriture :) Kaleb évoluera en effet beaucoup, dans les prochains tomes. Et ce que je peux vous dire c'est que vous aller parfois vraiment le haïr, parfois l'aimer et le plaindre au-delà du raisonnable... et que je n'ai pas fini de faire couler de l'encre bloguesque ;)

Les réponses de Myra Eljundir, auteur de KALEB, à nos questions grâce au tchat de la Collection R
Gaëlle : Bonjour Myra ! Kaleb est un personnage très sombre, un anti-héros. Est-ce la première fois dans vos romans que vous vous mettez à la place d'un "méchant" ? D'ailleurs, concernant votre bibliographie, combien de romans avez vous déjà écrit et publié ? Pouvez vous nous citer un titre (ou au moins nous donner un indice, car je me doute bien que vous ne nous dévoilerez pas si facilement votre identité) ?

M.E. : Tout ce que je peux vous répondre, c'est que ce n'est pas la première fois qu'il y a un méchant dans un de mes romans...

Audrey : Bonjour Myra, j'aimerai savoir si c'est un choix volontaire d'avoir pris des prénoms à forte connotation biblique: Kaleb ou Calev (selon) et Abigail (Abigaël), les deux héros portent tous deux des prénoms bien marqués, est-ce une volonté de donner une empreinte culturelle universelle, ou je m'égare? J'aimerai aussi savoir si cet amusement que vous prenez à vous cacher...ne va-t-il pas avoir un frein pour aller à la rencontre de vos lecteurs, de vos fans, de participer à des dédicaces? Moi j'aime me déplacer pour rencontrer des auteurs! Là je suis frustrée car j'ai beaucoup à dire sur votre livre, et quoi de mieux que le direct!

M.E. : Kaleb (en plus d'être un prénom islandais) signifie en effet "orienté par son coeur"... et Abigail "source de joie"... Tout un programme, n'est-ce pas ? Quant à mon anonymat, en effet il est frustrant pour moi aussi, d'une certaine façon parce que j'aime rencontrer mes lecteurs et que je n'aurai pas ce contact. Pour autant, et paradoxalement, je me sens tellement plus libre sous pseudo ! Je suis heureuse de ne pas être la 'star' : je veux que ce soit Kaleb (le livre comme le personnage) qui marque, qu'on retienne. Et puis, pour l'échange d'idées, pas besoin de me voir. Je suis présente sur facebook et je répondrai toujours à vos questions... j'envisage d'ailleurs d'ouvrir mon mur aux personnes qui le souhaiteront. Je ne l'alimenterai pas forcément (j'écris ! ça prend du temps...) mais ça nous fera un lien. Qu'en pensez-vous ? Enfin, pour répondre à votre dernière question, je mentirais si je disais que je ne jette pas régulièrement un œil sur les blogs... heureusement qu'une connexion internet parfois hasardeuse m'empêche de trop le faire ! Il paraît que j'ai encore quelques tomes à écrire (Glenn Tavennec est là pour me le rappeler d'ailleurs !)


Jordan ( ou Wandering-World, au choix ! ) : Bonjour Myra ! Quel plaisir de pouvoir vous interroger aujourd'hui !
J'
aurai aimé savoir si vous vous attendiez à un tel succès ? Parce que KALEB plaît aussi bien aux filles qu'aux garçons et, surtout, il ne laisse personne insensible. On l'adore ou on le déteste. Étiez-vous préparée à ça ?


ALERTE CRISE CARDIAQUE : la réponse de Myra à ma question m'a juste tué. J'en suis encore tout tremblant ! Je l'adoooooooooooooooooooore !

M.E. : (Jordan ♥) Bonjour... Comment vous dire à quel point vous m'avez touchée (et en plus vous avez un PUTAIN de talent d'écriture... eh oui, moi aussi je suis grossière quand j'aime !) J'espérais bien vous "voir" ce soir ! Disons que je ne m'attendais pas à ce que Kaleb déclenche autant de passions... mais finalement, pouvait-il en être autrement, vu le thème et le personnage ? Non. Je le comprends maintenant. Et je savoure chacune des réactions qu'il suscite. Ce roman est vivant, vibrant, et provoque des émotions aussi sûrement que Kaleb s'immisce dans les esprits... Et ce n'est pas fini ! Et qu'il plaise autant aux garçons qu'aux filles est une grande satisfaction pour moi. Je déteste les préjugés, les clivages, les étiquettes... l'idée d'une littérature uniquement féminine ou masculine. Alors si Kaleb réunit un lectorat mixte, c'est formidable !

Les réponses de Myra Eljundir, auteur de KALEB, à nos questions grâce au tchat de la Collection R
Jordan ( W-World, toujours ) : Haaaaaaaaaa Myra, vous venez juste de m'achever, là ! Quel bonheur de lire votre réponse ! Je suis tellement touché ! J'ai le coeur qui palpite ! Merci ! Je ne savais même pas que vous m'aviez reconnu derrière le pseudo de Wandering-World ! Vous êtes géniale ! Mais vous méritez complètement cette chronique. KALEB m'a vraiment envoûté. Ce thème de l'empathie est passionnant. Je trouve que décrire les émotions humaines est vraiment quelque chose d'extraordinaire. Tout est intense. La passion et la haine. L'amour et la répulsion. J'adore. Vos mots sont aussi dévastateurs que le personnage que vous avez créé.

P
etite question : la couverture du roman vous plaît-elle ? Personnellement, j'adore ! Elle reflète à merveille l'idée que Kaleb, on l'a ( littéralement ) dans la peau.


M.E. : Non seulement je l'adore, cette couverture... mais en plus j'en connais la signification

Audrey : On veut la signification d'après l'auteur ! Enfin je veux !

M.E. : Vous le saurez dans le prochain tome... Mais je peux déjà vous dire que Kaleb va se faire tatouer... Avec quoi ? Comment ? Pourquoi ? Et avec quelles conséquences ? S'il le savait il ne le ferait pas.

Rose Book : Que pensez-vous des différents avis que vous avez lu sur Kaleb et de votre point de vue d'auteure, quel crédit accordez-vous aux bloggeurs ?

M.E. : J'ai envie de dire : que serions-nous sans les blogueurs ? Je ne comprendrais pas un auteur qui ne leur accorderait aucun crédit ! Les blogueurs sont prescripteurs et font un travail incroyable. Je dis ça sans démagogie aucune car certains ont clairement dit ne pas aimer Kaleb (beaucoup ont dit le contraire, heureusement !) mais Voltaire n'a-t-il pas dit : « Je ne suis pas d'accord avec ce que vous dites, mais je me battrai pour que vous ayez le droit de le dire. » ? Eh bien c'est ce que je pense aussi. Et je suis aussi admirative de la quantité de livres que vous lisez, prenez le temps de commenter et recommander à vos lecteurs. Alors je vous souhaite de pouvoir le faire pendant longtemps encore !

Rose Book : Je pense que tous les blogueurs ne pouvaient pas espérer mieux comme réponse merci, de votre sincérité ♥

Les réponses de Myra Eljundir, auteur de KALEB, à nos questions grâce au tchat de la Collection R
Eugénie : Kaleb est pour moi un roman très intriguant et à chaque révélation on en veut toujours plus... Je me demandais donc si vous accepteriez de nous dire quelque chose sur les prochains tomes ;) Est-ce qu'à un moment, une histoire d'amour sera mise en avant ? Non pas que le fait qu'elle soit au premier plan le dérange ! Et sinon, combien de temps avez-vous mis à écrire ce merveilleux roman ?

M.E. : Hum... je ne peux pas dire grand chose sur les prochains tomes (il faut en moyenne une année pour écrire un tome)... j'aime trop faire des surprises pour ça ! En revanche, il est évident qu'Abigail et Kaleb vont se rencontrer... que si on ne peut s'empêcher d'aimer Kaleb... on ne peut s'empêcher de désirer Abigail... A suivre, donc ;)

Jordan ( encore et toujours moi ! ) : Vilaine tentatrice ! Vous êtes vraiment bonne au jeu d'être mauvaise ;)
Dern
ière question avant que je doive partir ! J'ai lu dans l'interview de Mandor que vous aviez été témoin, voire même actrice, d'évènements étranges. J'aurai aimé savoir si vous pouviez nous en dire plus ? Cela a-t-il un rapport avec votre "don" ( les guillemets sont nécessaires, n'est-ce pas ? car ce don peut aussi se révéler être une malédiction ! ) ? La naissance d'un égrégore, peut-être ?! D'ailleurs, comment avez-vous appris l'existence de telles entités ? Toujours grâce aux légendes islandaises ?!


M.E. : Merci du compliment ! Ce phénomène dont je parle, je préfère l'oublier parce que je n'ai toujours pas compris, trouvé d'explication à ce qui a pu se passer. Un jour peut-être... en tout cas, il sera évoqué dans Kaleb, je vous en fais la promesse. Quant à l'égrégore, disons que j'ai eu la chance de participer à une expérience chamanique qui m'a beaucoup marquée...

Noémie : Dans ce premier tome, Abigail découvre le pouvoir des empathes et leurs conséquences via le journal d'un psychiatre, aurons-nous encore des découvertes via des plongées dans le passé ?

E.M. : Nous allons plonger dans le passé de nouveau : David n'a pas fini de faire parler de lui...

Myra Eljundir nous a ensuite dévoilé le titre du TOME 2 de KALEB. Le roman sera donc titré... ABIGAIL !!! Sa sortie est prévue pour Janvier 2013 !

E.M. : Sur ce, je vous remercie d'avoir été là et pour toutes vos questions, très pointues ! Vous êtes formidables ! Merci ♥♥♥

Pour retrouver l'intégralité de la discussion, cliquez ici.
Tags : Kaleb, Myra, Myra Eljundir, Collection R, Rencontre, Interview, Discussion, Abigail
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#Posté le mardi 17 juillet 2012 14:04

Modifié le mardi 17 juillet 2012 14:17

Kaleb Tome 2 : Abigail

Kaleb Tome 2 : AbigailTitre anglais : /
Titre français : Abigail
Date de sortie française : 28 Février 2013
Auteur : Myra Eljundir
Nombre De Pages : 313
Éditeur : Robert Laffont - Collection R
Note : 4,5/5
Lu en français.

Magnétique et sensuelle, Abigail est l'arme la plus redoutable du réseau SENTINEL.
L
a jeune succube se nourrit de votre énergie vitale et vous consume dans l'extase.
Inutile de lutter : l'attraction qu'elle suscite est irrésistible.
M
ême si faire l'amour avec elle, c'est s'unir à la mort.

Kaleb Helgusson est plus dangereux encore, car il porte désormais l'empreinte du Mal.
Quand leurs routes se croisent, Abigail a beau le repousser, l'empathe l'attire comme un aimant.
Au terme d'un affrontement passionnel sans merci, ils découvriront avec effroi ce que la combinaison de leurs dons peut accomplir.
M
ais seront-ils capables de maîtriser leurs désirs les plus sombres ?

Déconseillé aux âmes sensibles et aux moins de 15 ans.


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❧ Mon Avis :

_____Ouaw ! Que d'intensité ! Que d'émotions ! Abigail est une excellente suite à Kaleb. Tout y est ultra prenant, haletant et délicieusement angoissant. C'est un deuxième tome à la hauteur du premier, qui nous embarque à nouveau au cœur d'une mythologie maîtrisée à la perfection et aux côtés de personnages exaltants. Retrouver Kaleb et Abigail a été du plaisir à l'état pur. Si vous vous demandez pourquoi je n'ai pas attribué 5/5 au roman, c'est tout simple : ce n'est pas un coup de cœur. Mais on s'en rapproche terriblement ! Il m'a juste manqué le petit truc en plus que j'avais ressenti en lisant Kaleb. Je reviendrai là-dessus plus tard dans ma chronique. A part cela, Abigail est un récit violent et brutal, gorgé de surprises et de puissants sentiments, qui m'a totalement conquis.
_____Voyager une nouvelle fois avec Kaleb, Abigail, le colonel Bergsson ou encore tous les EDV m'a vraiment fait un bien fou. Je n'avais pas réalisé à quel point leurs personnalités si originales m'avaient manqué. Kaleb, fidèle à lui même, est tout en noirceur, en émotions destructrices et brutes, en frénésie et en passion. J'ai adooooooré les retrouver lui et son don. Je crois que l'empathe s'est servi de son pouvoir pour m'attirer dans sa toile. Surtout qu'ici, il révèle un nouvel aspect de sa personnalité : sa douceur. Enfin sa douceur... C'est vite dit. Car même si on sent bien que Kaleb désire se faire aimer et se détourner du Mal, cela ne l'empêche de l'exercer un peu partout autour de lui. Et c'est tellement jouissif ! Ok, c'est mal de penser ça, non ? Mais, comme le dit Myra Eljundir, « c'est si bon d'être mauvais » après tout. Kaleb est un anti-héros que j'aime tout particulièrement. Il est tellement complexe, originale et envoûtant qu'il est impossible de ne pas craquer. On se lie à lui de manière intense, et on ressent dès lors chaque sentiment qui lui parvient. Haine, rage, colère, espoir, joie et amour. Une fois de plus, l'auteure nous en fait voir de toutes les couleurs en nous livrant une palette de sentiments terriblement bien exploitée.
_____Mais cette fois, Myra Eljundir va encore plus loin. Plus loin dans le sens où Kaleb n'est pas seul : Abigail va le rejoindre dans sa quête de vérité et dans la recherche de ses origines. Et là, ouaw. Ouaw, ouaw, ouaw. Comment vous dire... A chaque instant où nos deux héros sont ensemble, c'est l'explosion. Mais vraiment. Abigail et Kaleb forment un couple pour lequel j'ai totalement succombé. J'ai frissonné, j'ai eu des papillons dans le ventre, j'ai eu chaud et je me suis senti fébrile en lisant certains de leurs exploits. Tout est tellement saisissant et dévastateur avec eux ! Le lien répulsion/passion qui va voir le jour entre eux m'a complètement convaincu. Tout est tellement logique, tellement normal, tellement cohérent entre eux que je n'ai rien pu faire à part me laisser aller. Cet espèce d'amour malsain qui les pousse à s'autodétruire en s'aimant m'a vraiment bouleversé. Il y a des scènes passionnelles, charnelles, torrides et monstrueusement palpitantes, puis il y a des scènes électriques, gorgées de noirceur et de ténèbres irrésistibles. Sans rire, à chaque fois que je lisais un passage dans lequel Kaleb et Abigail engendraient le chaos autour d'eux, j'y étais. Myra Eljundir nous livre, de par son écriture concise et fluide, des passages ultra visuels. J'avais l'impression d'être au cinéma. Un cinéma un peu particulier, certes, parce que je ressentais également des milliards de sensations irrépressibles. C'était juste fascinant. Et tellement insane. J'ai adoré ça.
_____Et c'est loin d'être tout ! Alors que le duo explosif Kaleb/Abigail nous consume et nous brûle de l'intérieur, les rebondissements, eux, nous dévorent littéralement. Purée, que Myra est intelligente. Brillante, même. Les coups de théâtre monumentaux s'enchaînent, et c'est au cœur d'un véritable enchevêtrement de trahisons, de secrets, de mensonges et de révélations inattendues que nous plongeons. L'auteure a créé un univers riche en surprises et en grandes gifles. Non mais... Qui croire ? A qui faire confiance ? Chaque personnage qui semble être la clé pourrait n'être qu'un pion. Qui commande ? Qui obéit ? Qui est le maître et qui est l'esclave ? Je vous jure qu'on entre dans une véritable psychose. Toutes ces questions n'arrêtaient pas de me tourmenter tout au long de ma lecture. Et j'ai, évidemment, adoré ça. C'est tellement bon de sortir de sa zone de confort et de douter de tout. Quoi, comment ça je débloque ? Je suis littéralement tombé amoureux de ce délicieux frisson qu'a provoqué l'histoire de Myra Eljundir en moi. Ouaw.
_____La seule chose qui m'a empêché d'attribuer 5/5 au roman vient du fait que, même si j'ai énormément vibré en dévorant Abigail, l'histoire m'a semblé être moins intense que la précédente. Pas dans les personnages ou dans les émotions, mais plutôt dans l'idée que je ne faisais que redécouvrir le monde de Myra Eljundir. Je n'ai pas ressenti cette excitation de la première fois, du dévoilement des dons de Kaleb et de l'histoire des Enfants Du Volcan. Vous voyez ce que je veux dire ? Ce second tome permet de développer et d'approfondir avec brio les bases du premier volume, sans nous apprendre de nouvelles choses. Mais ce n'est pas vraiment un mauvais point, vu que les détails qui nous sont donnés ici sont vraiment excellents. En fait, il m'a juste manqué cet effet de révélation qui m'avait tant plu dans le premier tome.
_____La fin du roman m'a totalement pris de court, et je crois que je ne m'en suis toujours pas remis. Un peu à la manière d'un feu d'artifice, Myra Eljundir nous offre un bouquet final exceptionnel avec Abigail. Il y a tellement tellement tellement de choses qui nous sont dévoilées et qui mettent en place des éléments décisifs pour le tome 3 que j'en suis resté sur les fesses ! Que de surprises, que de palpitations, que d'exaltation ! Le dernier opus de la trilogie promet d'être puissant et délectable ! J'ai tellement hâte !
_____En conclusion, Abigail est un ouvrage redoutable et enivrant. Kaleb et sa compagne m'ont fait rêver, m'ont fait trembler et m'ont permis de vivre des instants faits de destruction et de passion carrément grisants. L'intrigue de la trilogie évolue de manière parfaite elle aussi, et les nombreux rebondissements que possède le roman m'ont simplement coupé le souffle. Même si Abigail est légèrement en-dessous de Kaleb de par le fait qu'on retourne dans un monde déjà connu, le roman ne perd en aucun cas de son charme tellement attrayant. J'attends désormais la suite avec une impatience tout juste impossible à contenir. Une lecture séduisante et grisante, dangereuse et sensuelle, qui nous pousse à pencher du mauvais côté pour la seconde fois. C'est si bon d'être mauvais.

« La succube mettant le feu au corps du jeune homme, le plongeant dans des tourments délicieux, secouant son imagination de fantasmes torrides pour lui faire lâcher prise. Les deux étaient pris dans un tango enfiévré, chacun nourrissant le don de l'autre, s'appropriant ce qu'ils lui faisait subir, confondant les frontières de son propre corps et de son esprit avec celui de l'adversaire, du succulent adversaire. Étaient-ils de force égale ? Non. C'était impossible. Kaleb était l'EDV le plus puissant connu à ce jour. Alors comment se fait-il qu'il ne la domine pas ? Abigail ne comprenait pas. Quelque chose lui échappait... C'est alors qu'elle se retourna, regarda par la fenêtre du B&B et fut littéralement horrifiée par ce qu'il se passait dehors à cause d'eux. Et encore, elle ne vit pas tout. »

❧ A savoir :

◦ ABIGAIL est le deuxième tome de la trilogie KALEB.
◦ Le troisième et dernier opus paraîtra fin août 2013 dans la Collection R.
◦ Un extrait du roman est disponible ici.
◦ Ma chronique sur le premier tome : KALEB TOME 1.

Un immense merci à la Collection R pour ce partenariat !!! ♥

Kaleb Tome 2 : Abigail
Tags : Kaleb, Abigail, Collection R, Myra Eljundir
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#Posté le mardi 05 mars 2013 05:29

Modifié le mardi 29 octobre 2013 11:48

Extrait : Kaleb Tome 2 - Abigail de Myra Eljundir

Extrait : Kaleb Tome 2 - Abigail de Myra EljundirRésumé :

« Magnétique et sensuelle, Abigail est l'arme la plus redoutable du réseau SENTINEL.


La
jeune succube se nourrit de votre énergie vitale et vous consume dans l'extase.


Inut
ile de lutter : l'attraction qu'elle suscite est irrésistible.

M
ême si faire l'amour avec elle, c'est s'unir à la mort.


Kaleb Helgusson est plus dangereux encore, car il porte désormais l'empreinte du Mal.


Quand leurs routes se croisent, Abigail a beau le repousser, l'empathe l'attire comme un aimant.


Au
terme d'un affrontement passionnel sans merci, ils découvriront avec effroi ce que la combinaison de leurs dons peut accomplir.


M
ais seront-ils capables de maîtriser leurs désirs les plus sombres ?
»

Extrait :

Kaleb II - Mira Eljundir

Kaleb II - Mira Eljundir

Broché: 342 pages Editeur : ROBERT LAFFONT (28 février 2013) Langue : Français Prix : 17,50€

via : fr.calameo.com

Sortie : le 28 Février 2013 dans la Collection R.

Merci à Dénys pour l'info ! :)
Tags : Kaleb, Abigail, Collection R, Myra Eljundir
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#Posté le mercredi 13 février 2013 12:12

Modifié le mercredi 13 février 2013 12:30

Extrait : KALEB T.3 - FUSION de Myra Eljundir

Extrait : KALEB T.3 - FUSION de Myra EljundirRésumé :

« La prophétie du volcan prédit l'avènement d'une nouvelle ère, initiée par l'Élu...

O
r qui, de Kaleb, Abigail, le colonel Bergsson ou encore Mary-Ann bouleversera à jamais le destin des enfants du volcan ?

Et si la mort est la clé, tous ne sont-ils pas des morts en sursis ?

S
eul le Livre du volcan peut apporter des réponses à Kaleb et lui permettre de survivre au volcan qu'il a réveillé.

Mais le
tenir entre ses mains peut se révéler plus destructeur que tout...

Ce
dernier tome de la trilogie de Kaleb lève le voile sur une mythologie qui prend racine bien au-delà de ce que vous pouviez imaginer.

Plu
s que jamais, il est question de pouvoir, de sombre passion, de manipulation machiavélique et du parfum sulfureux d'une saga millénaire dont le dénouement pourrait bien vous faire penser que tout est bien qui finit mal.
»


Extrait : KALEB T.3 - FUSION de Myra Eljundir
Extrait :

KALEB, SAISON III - Myra ELJUNDIR

KALEB, SAISON III - Myra ELJUNDIR

Parution : 14 Novembre 2013 Format : 135 x 215 mm Nombre de pages : 456 Prix : 18,50 € ISBN : 2-221-12684-X

via : fr.calameo.com

Sortie : le 14 novembre 2013 dans la Collection R.

Un aperçu de la version finale du livre :

Extrait : KALEB T.3 - FUSION de Myra Eljundir
Extrait : KALEB T.3 - FUSION de Myra Eljundir
Tags : KALEB, FUSION, Extrait, Myra Eljundir, Collection R
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#Posté le mardi 29 octobre 2013 11:33

Phænix de Carina Rozenfeld : les photos qui ont servi à la création de la couverture

Vous vous souvenez certainement de l'article présentant le prochain roman de la Collection R, PHÆNIX TOME 1 - LES CENDRES DE L'OUBLI de Carina Rozenfeld. Ou, comme moi, vous vous rappelez exactement de la couverture de cet ouvrage, qui est juste superbe :

Phænix de Carina Rozenfeld : les photos qui ont servi à la création de la couverture
Vous me connaissez, je ne suis pas du tout curieux, mais j'adooooore savoir. Et comme cette illustration m'a juste coupé le souffle, j'ai cherché des informations sur le photographe ! L'homme qui se cache derrière cette somptueuse image est Olivier Valsecchi, photographe français né à Paris en 1979. Il fait parti des finalistes dans la catégorie Fine Art pour les Hasselblad Masters Awards 2012 avec sa série Dust.

Dust, qui n'est autre que la série de laquelle est issue l'image qui a servi à la création de la couverture de Phænix. En voici d'ailleurs quelques exemples :

Phænix de Carina Rozenfeld : les photos qui ont servi à la création de la couverture
Phænix de Carina Rozenfeld : les photos qui ont servi à la création de la couverture
Phænix de Carina Rozenfeld : les photos qui ont servi à la création de la couverture
Phænix de Carina Rozenfeld : les photos qui ont servi à la création de la couverture
Phænix de Carina Rozenfeld : les photos qui ont servi à la création de la couverture
« Dust est une recherche esthétique violente et immédiate autour de la thématique du temps. Olivier Valsecchi instrumentalise et s'approprie le corps des autres pour générer sa transe, composant ainsi des autoportraits dans lesquels il ne figure pas physiquement, mais qui retranscrivent néanmoins sa propre émotion.

Dans la série Dust, c'est l'instant de l'incarnation qui est photographiée, le vide qui devient, tel le Chaos primordial qui, dans la mythologie grecque, donna naissance au Monde. Chaque image est un huis clos dans lequel se confondent chute et envol, ordre et désordre, lumière et ténèbres, brouillard et liquide, tourment et frénésie. » ( source )

Je suis complètement fan de ce photographe, pas vous ? Si vous désirez en apprendre encore un peu plus Olivier Valsecchi, rendez vous sans plus attendre sur son site ( sur lequel trois autres séries de photos sont disponibles ) :

www.bdejanted.com

via : oliviervalsecchi.free.fr

Sites complémentaires :

Page facebook de Phænix | Page facebook de l'auteure | Page facebook du photographe
Tags : Phænix, Carina Rozenfeld, Olivier Valsecchi, Photographe, Dust, Collection R
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#Posté le dimanche 17 juin 2012 06:14

Modifié le dimanche 17 juin 2012 06:35

Rencontre avec Carina Rozenfeld, auteure de Phænix

Le site Au Boudoir Écarlate nous propose de découvrir une belle rencontre avec Carina Rozenfeld, auteure du roman Phænix ( toutes les infos ici ) qui paraîtra en septembre dans la Collection R !

Rencontre avec Carina Rozenfeld, auteure de Phænix
« Nous avons passé un très agréable moment en compagnie de Carina Rozenfeld et de son fils Léo pour un goûter informel au Paradis du Fruit des Champs Elysées. Là, entre smoothies, milk-shakes et fruits, Carina a répondu à nos questions avec son enthousiasme et sa bonhomie habituels. C'est une jeune femme d'une grande simplicité avec qui on peut facilement bavarder et échanger. Nous avons ainsi longuement discuté de tout et de rien, des difficultés à se faire publier aujourd'hui, des vacances, de nos séries préférées... avant d'aller faire un tour sur l'avenue des Champs. Un certain jeune homme voulait absolument faire une halte à la Grande Récré.

Rencontre avec Carina Rozenfeld, auteure de Phænix
Rencontre avec Carina Rozenfeld, auteure de Phænix
Voilà ce qui ressort de cette rencontre...

Bonjour Carina peux-tu te présenter pour ceux qui ne te connaissent pas encore, nous parler de toi et de ton parcours ?

Bonjour !
Mon parcours a commencé en deux temps. Le premier, c'est en 2004, l'année où Lucille et les Dragons Sourds est sorti aux éditions Kryos. Un tout petit éditeur, une sortie très confidentielle, dirons-nous, mais de bons retours sur ce premier livre pour les enfants à partir de 8 ans et deux prix, quand même ! Cela m'a donné un souffle de motivation qui m'a donné à penser que je pourrais peut-être percer chez un éditeur plus important sur le marché du livre. Mon rêve : être publiée chez l'Atalante. C'est un éditeur qui me faisait vibrer à travers ses publications en SF depuis des années. J'ai donc repris Le mystère Olphite, un bouquin que j'avais commencé à écrire des années avant et je m'y suis remise sérieusement, avec, cette fois, la certitude que je pouvais y arriver. Le Mystère Olphite est sorti chez l'Atalante en mai 2008. Ça a été le véritable point de départ de mon parcours actuel. De cette parution a découlé des rencontres : Denis Guiot qui est le directeur de la collection Soon chez Syros, Constance Joly-Girard qui était avant chez Intervista, Glenn Tavennec chez Robert Laffont. Chaque rencontre a été porteuse de projets, de rêves et de livres... Une belle aventure en somme qui m'a entraînée jusqu'ici !

Certains vont te connaître avec Phaenix mais pourtant tu as déjà une longue carrière derrière toi, peux-tu nous présenter tes écrits, tes sagas...

Oui, cela fait quatre ans maintenant que je suis sérieusement dans le milieu de la littérature de l'Imaginaire, comme on l'appelle en France. J'ai écrit une dizaine de livres, qui s'adressent à des lecteurs plus ou moins jeunes, dont deux sagas : La Quête des Livres-Monde, qui est une trilogie qui va être rééditée entièrement chez l'Atalante en novembre 2012, suite à l'arrêt des éditions Intervista et Doregon, aussi chez l'Atalante.
Il y a aussi le Mystère Olphite, chez l'Atalante, Les Clefs de Babel, chez Syros collection Soon et deux mini Syros Soon qui s'adressent à un public un peu plus jeune. Et enfin Phænix, qui sortira en septembre dans la collection R.
Ce que j'aime avant tout, c'est ouvrir les portes de mondes ou d'histoires très différentes les unes des autres. J'aime le changement. L'écriture, pour moi, c'est comme la lecture, c'est la possibilité de voyages merveilleux, et j'aime partir dans des lieux différents à chaque fois. C'est passionnant, parce que c'est un renouvellement permanent, mais également un peu angoissant, parce que je me demande si mes lecteurs, qui ont aimé mes livres précédents, vont adhérer à ces nouveaux univers que je leur propose.
Mais je ne sais pas faire autrement, et je sais que les romans que j'ai envie d'écrire à l'avenir vont être encore très différents !

Pour compléter : tes goûts littéraires. Par exemple, pour mieux les situer, si tu devais n'emporter un jour pour une raison quelconque que 5 livres, ce serait lesquels ?

Argh, les questions que je déteste ! (pardon Carina) Je lis beaucoup, autant que possible et c'est pour moi très réducteur de faire une telle liste parce que je sais qu'elle ne sera pas exhaustive et que je vais en oublier. Et après je vais regretter de ne pas avoir parlé de tel livre ou de tel auteur. Même si je ne lis pas que cela, j'avoue que ma préférence va, et cela depuis que je sais lire, vers les romans de SF, de fantasy ou de fantastique. L'imaginaire, pour faire simple. J'ai eu une grosse période Comic books, également, qui a fait naître ma passion pour les super héros, ce qui explique certainement que tous mes héros ont un pouvoir, quel qu'il soit. Avec les salons que j'ai la chance de fréquenter maintenant, j'ai la possibilité de découvrir de plus en plus d'auteurs que je lis, que j'aime... Donc, je vais rester assez vague et généraliste. Cinq livres à emporter ? Tsss, c'est passéiste comme question ! Je prendrai 5 Kindles bourrés à craquer de romans et je partirai dans un lieu où il y a du réseau pour les recharger ! Héhé...

Bien joué Carina ! Réponse parfaite et moderne !

Et si tu nous parlait de ton métier d'écrivain : tes méthodes de travail, tes lubies (chanson, place particulière, toujours le même mug... )

Hum, je vais décevoir, je n'ai pas vraiment de méthode, dans le sens où je n'ai pas d'habitudes précises. Mes journées se suivent et ne se ressemblent pas, donc je m'adapte. J'écris principalement chez moi, sur mon bureau (qui est dans le salon, je n'ai pas hélas pas assez de pièces pour faire autrement), mais je peux aussi travailler dans un café, ou une bibliothèque, dans le train... quand c'est nécessaire ou quand j'en ai assez d'être chez moi. Je n'aime pas la routine, et si je devais faire exactement la même chose tous les jours pour écrire, ça tuerait ma créativité, je crois. Donc, je n'ai pas de mug fétiche (je ne bois ni thé ni café, de toute façon), ni rien d'autre dans le genre... J'aime écouter de la musique pour écrire, mais plutôt des BO de films, ou du classique ou alors Two Steps from Hell, des mélodies sans paroles, mais qui accompagnent bien les images que j'ai dans la tête. Parfois, au contraire, j'ai besoin de silence complet. Je suis également plus efficace l'après-midi ou la nuit. Je ne suis pas du tout du matin ! Par contre, je m'impose d'écrire un minimum obligatoire par jour. Même le week-end ! C'est la seule condition indispensable à mes yeux : être régulière.

L'aventure Collection R maintenant : comment en es-tu venue à travailler avec eux et à leur présenter le projet Phaenix. A ton avis pourquoi t'ont-ils choisi ?

Encore une fois, c'est une histoire de rencontre, une histoire humaine avant tout. Quand je travaillais avec Constance Joly-Girard sur la trilogie de la Quête des Livres-Monde, j'ai eu l'idée de ce roman et je lui en ai parlé, comme étant un futur projet possible pour l'après « Quête ». Elle a tout de suite été emballée par l'histoire. Sauf que Intervista s'est arrêté, et qu'il n'y a pas eu d'après « Quête »... Mais Constance était persuadée que l'idée de Phænix était bonne et a tenu à m'accompagner sur ce projet. Elle a joué le rôle « d'agent littéraire », elle a contacté divers éditeurs, avec le dossier de présentation que j'avais rédigé sur Phænix sous le bras. Elle a ainsi rencontré Glenn Tavennec, qui n'avait pas encore créé la collection R. Lui aussi a tout de suite aimé l'idée, le concept et quand il a créé sa collection pour Robert Laffont, il m'a contactée. J'ai de la chance : il avait aimé la Quête des Livres-Monde et me faisait entièrement confiance pour Phænix. J'ai commencé l'écriture du roman après un déjeuner avec Glenn et Constance, et l'aventure a vraiment commencé là. C'est un peu un rêve extraordinaire qui se réalise : à partir d'une idée, d'une conversation, arriver à être publiée chez Laffont, c'est incroyable !

Rencontre avec Carina Rozenfeld, auteure de Phænix
Peux-tu nous présenter Phaenix ?

Comme je l'ai déjà dit, j'aime explorer des histoires très différentes les unes des autres, donc pour ceux qui m'ont déjà lue, Phænix est autre chose. Cette fois, j'ai voulu entrer dans le quotidien d'une héroïne, Anaïa, qui mène, a priori, une vie très ordinaire, bercée par ses cours à la fac, ses leçons de violoncelle, ses relations amicales. Mais dans son quotidien, de petits événements étranges s'insinuent presque à son insu. Ces événements prennent de plus en plus d'importance, pour lui révéler un destin différent de ce qu'elle imaginait au départ. C'est également une histoire d'amour, une histoire bercée de musique (vous pourrez écouter la playing list du roman tout en le lisant !), j'ai pris des cours de violoncelle pour être capable de parler de l'art d'Anaïa. C'est une histoire empreinte de symboliques, d'échos... Une histoire plus lente, plus intime. Evidemment, on y parle du Phénix, l'oiseau mythique, mais c'est avant une histoire humaine...

L'histoire se passe en France...

Oui dans le Sud, mais un Sud pas exactement défini, fictif. C'est en fait des images du Sud que je connais, des images qui m'ont marquées et que j'ai assemblées pour créer le Sud de Phaenix. C'est une région que je connais bien puisque j'ai vécu un an à Marseille, que je vais souvent chez mon oncle dans le Var, justement, et que j'y ai visité pas mal de collèges pour le prix des Incorruptibles.

Tu peux nous en dire plus sur Anaïa, ton personnage principal ?

Anaïa est une fille "normale". Elle pourrait être votre voisine ou votre meilleure amie. Et c'est quelque chose qui me tenait vraiment à cœur. J'ai lu Twilight et il y a une chose qui m'a gêné : c'est la vision de la femme que véhicule Bella. Elle n'a rien dans sa vie à part Edward et son père et ne veut rien d'autre. Elle se marie jeune et tombe aussitôt enceinte. Anaïa n'est pas du tout comme ça. C'est une fille normale qui a des copines, est très sociable, et a des passions. Elle ne se contente pas d'être amoureuse d'une personne extraordinaire. Elle est elle-même extraordinaire et c'est elle qui rend les gens autour intéressants. Elle n'est ni parfaite ni pleine de défauts, et c'est exactement comme ça que je la voulais.

Pourquoi Phaenix avec un « A » ?

Ah oui, bonne question !
Je ne vais pas tout révéler, mais disons que je voulais donner un autre sens au Phénix, et puis le æ ressemble au symbole du yin et du yang, il est double (et on va comprendre pourquoi c'est important), il comprend deux lettres (et là aussi on va comprendre pourquoi), ça donne aussi un air plus mystérieux au mot...

Une nouvelle, Âmes Soeurs, est sortie le 5 juillet comme préquel à la série. Est-ce un exercice qui t'est familier ? Quelle difficulté à écrire à la fois une nouvelle et un préquel (donner l'eau à la bouche sans en révéler trop) ?

Non je ne suis pas du tout habituée à ce genre d'exercice et pour être honnête, j'ai eu du mal ! Déjà, j'ai du mal à résumer l'histoire de ce livre sans trop en dévoiler, parce que si je veux expliquer de quoi ça parle, je suis presque obligée de raconter la fin... (et je ne vous raconte pas la difficulté que Glenn et moi avons eue pour rédiger le résumé du livre, pour les mêmes raisons !). J'espère que la nouvelle va donner l'eau à la bouche, en tout cas ! C'est un exercice périlleux, parce qu'il faut que cette petite histoire nous fasse entrer au cœur de l'histoire, tout en étant indépendante, donne envie sans en dire trop...

Et la couverture de Phaenix, comment la trouves-tu ?

Super ! Au début nous n'étions pas du tout partis sur ça. On pensait davantage à une illustration avec un oiseau, un phénix mais pas encore en flammes (avec des cendres pour faire penser au titre). Glenn a contacté un illustrateur américain mais ça n'a rien donné de concret. Puis Glenn est tombé par hasard sur une série de photos, Dust, d'Olivier Valsecchi, représentant des nus féminins et masculins qui jaillissent de la cendre. Il m'a envoyé la photo qui est sur la couverture et j'ai eu besoin d'un petit temps d'adaptation pour la relier au roman. Mais plus je la voyais et plus je me disais qu'elle était parfaite.
J'aime cette image qui donne l'impression qu'il est foudroyé en plein vol. Il est censé se consumer dans une espèce de douleur, de punition, et la maigreur apparente de l'homme sur la photo (mais elle est surtout due à sa position arquée) rend bien cette impression. Au début, on pensait couper l'image à la taille pour ne pas que le nu puisse choquer. Finalement, Glenn l'a gardée entière, ce qui est bien parce que la position de l'homme est superbe. On a juste placé le titre de façon stratégique (même si, franchement, sans lui, on ne voit déjà rien ! ).
Enfin bref, je la trouve parfaite et très originale, elle casse un peu les codes des couvertures habituelles qu'on voit en YA.
Quand Glenn l'a révélée au public sur la page Facebook de la Collection R, j'étais au Imaginales. Je me souviens, nous étions jeudi, et j'ai passé la journée avec mon iPhone caché derrière ma pile de livres pour lire les différentes réactions. Même Glenn était très attentif, car choisir une telle image était vraiment un pari risqué. Et au final on a été vraiment enchantés des réactions.

Découvrez les photographies à l'origine des couvertures :
Phænix de Carina Rozenfeld : les photos qui ont servi à la création de la couverture

Phænix de Carina Rozenfeld : les photos qui ont servi à la création de la couverture

Vous vous souvenez certainement de l'article présentant le prochain roman de la Collection R, PHÆNIX TOME 1 - LES CENDRES DE L'OUBLI de Carina Rozenfeld. Ou, comme moi, vous vous rappelez exactement de la couverture de cet ouvrage, qui est juste superbe :Vous me connaissez, je ne suis pas du tout curieux, mais j'adooooore savoir. Et comme cette ill

via : wandering-world.skyrock.com


Tu as écrit davantage de livres jeunesse jusque là, quelles différences fondamentales pour toi avec la YA ? Qu'est-ce que tu as apporté de nouveau à Phænix qui permettra de le « classer » davantage dans la YA que la littérature jeunesse ? Est-ce un exercice qui t'a plu ?

J'ai déjà écrit du YA avant, je crois. Pour moi, Doregon est clairement une histoire qui s'adresse à cette catégorie de lecteurs, parce que les héros ont plus de 20 ans et que l'histoire est quand même assez complexe, même si elle est peut-être plus axée sur l'aventure... Avec la Quête des Livres-Monde, je m'en rapprochais aussi... Du coup, je n'ai pas senti trop de différence quand j'ai écrit Phænix. Mon héroïne a presque 18 ans, elle porte en elle une part d'innocence et de naïveté, mais également une certaine maturité. J'ai fait appel à certains de mes souvenirs au même âge : mon entrée à l'université (à l'époque, j'ai fait un DEUG de géographie, mais le DEUG n'existe plus aujourd'hui !), mes après-midis à chanter dans un groupe de rock, j'ai fait 11 ans de musique, et j'ai injecté tout ça dans le personnage d'Anaïa et de ses amis.

En fait, je crois que je ne fais pas vraiment de différence, quand j'écris : j'ai une histoire à raconter, des personnages à construire, et de fait, tout découle de là. Une fois que j'ai défini l'âge de mes persos, leur attitude coule de source. Forcément, quand on a 10 ans, 14 ans, 17 ans ou 20 ans, les problématiques ne sont pas les mêmes, donc je n'écris pas pareil déjà, à la base. Ensuite, je vois aussi avec l'éditeur ce que je peux me permettre ou pas. J'ai beaucoup parlé avec Glenn pendant l'écriture du roman, et ça m'a aidé à fixer les limites de mon histoire (et l'avantage, c'est qu'il n'y en avait pas, de limite).
Je ne réfléchis jamais vraiment en termes de « à qui s'adresse mon livre ? », parce que j'ai des lecteurs de tous les âges, et que pour moi, un livre jeunesse ou YA s'adresse à tous, il n'y a pas de limite par rapport à la lecture « adulte », et c'est ce qui en fait tout son intérêt à mes yeux. On est là pour se faire plaisir, pour plonger dans une histoire, quel que soit l'âge que l'on a. Donc, je raconte mon histoire, dans le but d'offrir ces bons moments à la personne qui ouvrira mon livre, peut m'importe sa génération. Ma mère lit mes livres et elle en a lu plusieurs de la Collection R et elle n'est plus tout à fait dans la cible YA. Mais elle prend du plaisir à les lire. C'est dans cette optique que j'écris. La façon dont on catalogue mon livre m'importe peu, pour tout avouer.

Où en es-tu de l'écriture du second ? Une date de parution déjà ?

Hum, à l'heure actuelle, je n'ai pas commencé à écrire le tome 2 Je suis en train de terminer un autre projet. Mais cela fait partie de mon programme pour cet été ! Si tout va bien et si j'arrive à être dans les temps (et je vais tout faire pour), le second tome devrait sortir en mars 2013, ce qui fera six mois entre les deux tomes. C'est un écart raisonnable, même si je me doute que vous allez avoir envie de me tuer une fois le premier tome terminé ! Hahaha. Mais j'ai les idées, des scènes très précises en tête, mes personnages sont très « vivants », donc c'est plus facile à écrire, quand c'est comme ça. Contrairement au premier tome, je les connais déjà, ils sont là, ils sont construits et ils existent. Les mots et les situations coulent de source quand c'est comme ça...

La soirée anniversaire de la Collection R était importante puisque c'était un peu ta première apparition officielle pour Phaenix. Qu'est-ce que tu en retiens ?

J'étais super stressée mais au final j'ai passé un très bon moment ! Tous les gens que j'ai rencontrés étaient sympas. Et c'est bien que cela se soit passé dans ce cadre informel. J'ai parlé de Phænix et de bouquins mais pas que ça. À un moment, on a même fait un moment un concours de chats en nous les montrant sur nos téléphones avec quelques blogueuses. C'était super drôle et sympa.

Tes projets ?

Oh ils sont nombreux ! Je suis en train de terminer un roman de SF qui devrait sortir chez Syros, si tout va bien, en 2013, la reparution de la trilogie de la Quête des Livres-Monde avec le tome 3, qui est inédit en novembre 2012. J'ai deux idées de romans qui se construisent doucement dans mon esprit... Je ne sais pas encore ce que ça donnera, ce ne sont que des embryons d'histoires, mais je ne suis pas pressée, j'ai beaucoup de choses à faire avant de m'y attaquer. Bref, avec un peu de chance, on risque de se revoir encore...
J'espère vraiment que cette aventure va m'ouvrir quelques nouvelles portes et possibilités. Ce qui m'intéresse surtout c'est acquérir assez de notoriété pour pouvoir continuer à offrir de belles histoires et travailler un jour avec des gens que j'admire...

Un grand merci à Carina et Léo pour cette après midi super sympa ! »

Rencontre avec Carina Rozenfeld, auteure de Phænix
Un immense merci Au Boudoir Écarlate pour cette superbe interview !
Tags : Phænix, Carina Rozenfeld, Collection R, Interview, Rencontre, Au Boudoir Écarlate
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#Posté le jeudi 12 juillet 2012 06:51

Modifié le mardi 17 juillet 2012 12:03

Phænix Tome 1 : Les Cendres De L'oubli

Phænix Tome 1 : Les Cendres De L'oubli
Titre Original : /
Titre Français : Phænix - Les Cendres De L'oubli
Date De Sortie Française : 6 Septembre 2012
Auteur : Carina Rozenfeld
Nombre De Pages : 452
Note : 5,5/5
Lu en français.

Elle a 18 ans, il en a 20. À eux deux ils forment le Phænix, l'oiseau mythique qui renaît de ses cendres. Mais avant de le devenir, ils devront se retrouver et s'unir dans un amour pur et éternel...

D
epuis l'origine du monde, le Phænix meurt et renaît perpétuellement de ses cendres. L'être fabuleux est constitué de deux âmes soeurs. À chacune de ses résurrections, ses deux moitiés doivent se retrouver et s'aimer pour reformer l'oiseau légendaire. Car lui seul a le pouvoir d'éloigner les menaces qui pèsent sur l'humanité. Malheureusement, les deux amants ont été séparés et l'oubli de leurs vies antérieures les empêche d'être réunis...

Aujou
rd'hui, dans le Sud de la France. Anaïa a bientôt dix-huit ans. Elle a déménagé en Provence avec ses parents et y commence sa première année d'université. Passionnée de musique et de théâtre, Anaïa mène une existence normale. Jusqu'à cette étrange série de rêves troublants dans lesquels un jeune homme lui parle et cette mystérieuse apparition de grains de beauté au creux de sa main gauche. Plus étrange encore : deux garçons se comportent comme s'ils la connaissaient depuis toujours...

Bouleve
rsée par ces événements, Anaïa devra démêler le vrai du faux, comprendre qui elle est vraiment et qui saura la compléter. Elle devra souffler sur les braises mourantes de sa mémoire millénaire pour redevenir elle-même. S'ouvriront alors les portes d'une nouvelle réalité dans laquelle amour et fantastique sont étroitement liés.


,-*'^'~*-.,_,.-*~ ~*-.,_,.-*~'^'**'^'~*-.,_,.-*~ ~*-.,_,.-*~'^'*-,

❧ Mon Avis :

_____Ouaw. Ouaw ouaw ouaw ouaw ouaw. Je suis juste incapable de dire autre chose, là tout de suite. Quel roman ! Mais quel roman ! Phænix est un ouvrage ardent, saisissant, intense, palpitant, et diablement obsédant ! Je peux vous assurer que ce livre est un coup de coeur. Un énorme coup de coeur, même. Cela faisait des mois que je n'avais pas pensé à un roman de cette façon. Il me hantait littéralement. A table, avec des amis, en famille, les personnages et l'intrigue de Phænix me poursuivaient partout ! J'ai vécu tellement de merveilleuses choses durant cette lecture que toutes les coucher à l'écrit risque d'être une expérience compliquée !
_____Dès le départ, en pénétrant dans l'univers du roman, j'ai senti que le coup de coeur n'allait pas être très long à venir. On pénètre dans un monde enchanteur et envoûtant. Carina Rozenfeld possède réellement un don avec les mots. Chaque description est solaire, fascinante et ultra visuelle. On ne peine vraiment pas à plonger dans chaque paysage, chaque situation et chaque lieu où l'auteure a voulu nous embarquer. Dès que je me mettais à lire, la réalité autour de moi disparaissait. Le monde fantastique de Phænix effaçait le temps. Je me suis retrouvé à de très nombreuses reprises sur un nuage de coton, engourdi, comme lorsqu'on se réveille après une longue nuit. Cette merveilleuse lecture m'a permis une évasion totale, rare et vraiment, vraiment, addictive. Impossible de ne lire que des bribes du livre. Dès qu'on plonge dans l'intrigue, les pages sont comme animées d'une vie propre, et elles se mettent à défiler avec frénésie entre nos doigts.
_____Évidemment, cette histoire d'amour que j'ai vécu avec le roman a pu voir le jour grâce, avant tout, aux personnages que renferme l'histoire. Anaïa m'a totalement fait craquer. Pour commencer, j'adore son prénom ! Sincèrement, je le trouve magnifique ! Puis c'est juste un protagoniste fabuleux. Mature, déterminée, sûre d'elle, aimante, passionnée et toujours pleine de surprises, elle m'a complètement fait fondre. Ses petites manies m'ont permis de complètement m'identifier à elle. Sa timidité maladive en public, le fait qu'elle pince sa paille avec ses dents ou encore sa façon de s'exprimer m'ont vraiment fait penser à moi. Oui bon ok, elle boit du Coca-Cola et non pas de l'Ice-Tea, mais on ne va pas lui en vouloir ( ni à Carina qui, elle non plus, ne supporte pas cette boisson ! Si si, je vous assure, c'est même elle qui me l'a dit ! ). Anaïa est douce, tendre, innocente. Elle m'a profondément touché. Je crois que l'auteure a su décrire à merveille mon style de fille. Merci madame Rozenfeld. Voilà que je tombe à mon tour amoureux d'un être chimérique. Mais quel être ! Haaaaaaaaa, Anaïa, je t'aime !
_____Le gros plus de ce roman réside aussi dans les protagonistes masculins qui s'y cachent. Nous avons Enry, le garçon touchant, drôle, et qui ne prend rien au sérieux. Puis nous avons Eidan ( j'adore ce prénom aussi ), personnage à la fois torturée, mélancolique et mystérieux. Ces deux caractères apportent une réelle richesse au roman. On confronte toujours leurs dualités, en passant par une multitude de sensations. De plus, Eidan et Enry vont véritablement en faire voir de toutes les couleurs à Anaïa qui va, elle, mener sa propre vie. Hors de question de se laisser poser des bâtons dans les roues par des jeunes hommes. Ce triangle amoureux ( qui, au fond, n'en est pas vraiment un ) m'a conquis et subjugué ! Les moments durant lesquels Anaïa se retrouvait seule avec l'un ou l'autre de ces héros étaient exceptionnels ! Quel bonheur !
_____L'élément qui m'a rendu complètement accro à Phænix ( parce que, oui, j'en suis véritablement devenu drogué et dépendant ) est le fait que Carina Rozenfeld ait inséré des dizaines de musiques dans son chef-d'œuvre. En effet, ce roman est ultra moderne ! Facebook, Apple et chansons récentes y sont monnaie courante ! Et grâce à chaque musique que l'auteure a choisi d'intégrer à son histoire, ma fascination pour cette dernière n'en a été que plus forte. Seigneur !!! Je n'avais pas vibré pour un roman de cette façon depuis des siècles ! Les scènes musicales sont énormément tactiles, charnelles, et font parti des moments les plus intenses que j'ai jamais vécu. J'étais véritablement en transe, absorbé entièrement par chaque page, chaque ligne, chaque mot. Franchement, j'attendais d'éprouver cela depuis tellement longtemps ! C'était... C'était si unique ! Ajouter à cela un climat troublant, noir, inquiétant et terriblement tentant à la fois, grisant et exaltant, et vous caressez à peine mes impressions. Il faut lire Phænix pour éprouver autant de plaisir. Quelle lecture !
_____Nous rencontrons également d'autres personnages, tels que Garance, Yvan et Vincent, qui apportent un vrai plus à l'intrigue. Garance m'a énormément plu ! Drôle, pragmatique et indépendante, son rôle dans l'histoire est très important, puisqu'elle va servir de point de repère à sa meilleure amie, Anaïa. De plus, le contexte dans lequel nous sommes plongés est dévastateur. Le sud de la France, sa beauté, l'été qui perdure, les fleurs, les oiseaux, le soleil... Tout cela était vraiment magique à découvrir. Surtout qu'arrivée à la moitié du livre, l'atmosphère n'est plus du tout aussi charmante. Elle devient épaisse, ténébreuse, sibylline, obscure, et pourtant tellement, tellement passionnante et addictive.
_____Les rebondissements sont juste à couper le souffle ! Les découvertes que va faire Anaïa à son sujet et à celui de ses amis m'ont juste laissé bouché bée. Les surprises sont saisissantes, et elles nous poussent à lâcher le roman et à souffler quelques instants avant de pouvoir replonger dans cet univers extraordinaire. Et, surtout, je connais désormais la vraie signification de cet étrange "æ" ! La clé du roman ! Je comprends maintenant pourquoi l'auteure tenait tant à l'écrire "æ" et non pas "ae". Les lettres doivent être unies. Tout est lié. Littéralement.
_____On erre donc au beau milieu d'un récit émouvant, transcendant et véritablement enivrant. Enivrant... Voilà le mot qui colle parfaitement au roman. Il nous possède. Nous enivre. La conclusion du livre m'a complètement achevé, et je suis terriblement impatient d'avoir la suite des aventures d'Anaïa entre les mains. En refermant Phænix, on se trouve dans un état inquiétant et étrangement agréable, comme perdus sur une plage de cendres. Tout est froid et insipide. On en redemande. On en veut encore. Plus, plus, plus.
_____Phænix est donc un magnifique roman et un coup de coeur. C'est un ouvrage ardent, qui nous consume et nous brûle de passion. L'ambiance est captivante, les protagonistes touchants au possible et gorgés de magnificence, et l'intrigue est juste époustouflante. Tout, à mes yeux, est parfait. J'ai été saisi par tous les éléments de l'intrigue. Une lecture dévastatrice, marquante et incandescente, tel un brasier enivrant, que je vous conseille fortement de découvrir.

« Eidan s'arrêta devant le mas. La pluie tombait toujours en trombes autour de nous et quand il arrêta les essuie-glaces, elle coula en torrents sur le pare-brise, noyant l'extérieur derrière une paroi liquide, épaisse. Nous étions coupés du monde.
Il
se tourna vers moi et posa son bras droit sur le dossier de mon fauteuil. Un mince sourire, résigné, presque triste, se dessina sur ses lèvres.
- I
l n'y a rien à expliquer, Anaïa. Tout ça...
I
l fit un geste de la main gauche qui engloba nos des personnes, l'habitacle de la voiture et l'univers qui devait encore exister quelque part derrière le mur d'eau.
- Tout
ça... c'est la vie. Ta vie. Tu dois juste te souvenir.
»

❧ A Savoir :

◦ La suite, titrée Le Brasier Des Souvenirs, paraîtra en mars 2013 dans la Collection R.
◦ Pour télécharger et lire la nouvelle préquelle au roman, cliquez ici.
◦ Une interview de l'auteure est disponible ici.
◦ Les informations sur les photographies à l'origine de la couverture sont en ligne ici.

Des milliards de merci à la Collection R et à la formidable Stéphane-Laure pour ce partenariat ! J'ai pu lire Phænix en juillet alors que le roman ne sort que le 6 septembre 2012 ! Merci pour ce voyage, cette découverte... Merci, merci, merci ♥

Phænix Tome 1 : Les Cendres De L'oubli
Tags : Phænix, Les Cendres De L'oubli, Carina Rozenfeld, Collection R
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#Posté le samedi 04 août 2012 07:23

Modifié le lundi 29 avril 2013 10:34

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