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Nouvelle interview de Myra Eljundir, auteure de KALEB

Le site Les Chroniques De Mandor nous propose de découvrir une seconde interview ( la première est dispo ici ) de l'auteure du roman KALEB ( ma chronique ), Myra Eljundir ! Je dois bien avouer que cette femme me fascine et m'intrigue au point haut point... Chaque rencontre avec elle via le net est juste aussi troublante qu'obsédante !

« Il y a quelques jours, je reçois sur mon bureau un livre dont la couverture attire mes yeux. Il est intitulé Kaleb. Je lis la quatrième de couverture, l'histoire m'intéresse, mais n'étant pas un grand fan de la littérature jeunesse, je reporte aux calendes grecques sa lecture.

Mais, en fait, non.

Dans la journée, je reçois un appel d'un(e) ami(e) auteur « à forte notoriété ». Il/elle me demande si j'ai bien reçu le livre d'une dénommée Myra Eljundir. Je réponds que oui, mais que je ne compte pas spécialement me précipiter pour le lire. D'un ton un peu péremptoire, cette célébrité du monde des lettres me conseille de réviser ma position et de le/la rappeler. Il/elle pourrait bien m'organiser un rendez-vous avec cette auteure qui écrit sous pseudo et dont je connais l'½uvre, précise-t-il/elle.

Intrigué, je lis en deux jours ce roman. Que je ne trouve pas du tout destiné à la jeunesse. Je le trouve même parfois un peu « limite » pour des ados. Mais il est passionnant et à provoqué en moi différentes réactions, positives pour la plupart et parfois irritées. Mais, bon sang, jusqu'où est allée cette auteure ?

Je rappelle mon ami(e).

Lui explique mon enthousiasme.

Il/elle se vante un peu de m'avoir fait fléchir.

Ainsi, le 2 juillet dernier, je me retrouve en face de Myra Eljundir, dans un restaurant près de la place du Châtelet. »

Nouvelle interview de Myra Eljundir, auteure de KALEB
Quoi ! C'est vous ?

Oui. Comme vous le constatez.

C'est amusant que l'on se rencontre, j'ai lu l'intégralité de votre ½uvre.

J'en suis enchantée, mais il n'empêche que si vous divulguez mon identité, je vous tue.

Euh... je serai une tombe, promis. Pardonnez-moi, mais je suis obligé de vous poser la question... pourquoi ne pas avoir écrit sous votre vrai nom ?

Je me sens plus libre dans l'anonymat. Libre du regard des gens qui me connaissent, libre de pouvoir sortir de ce que j'écris habituellement. Je voulais aussi me mettre au service de l'½uvre et que ce soit l'histoire la star, ou à la limite les personnages, mais pas moi l'auteur. Dans ma propre expérience, quand j'écris sous ma véritable identité, ça me dérange presque de vendre l'auteur plus que son travail. Bref, je m'éclate plus dans l'ombre que dans la lumière.

Mais du coup, en présentant l'auteur de Kaleb de manière aussi mystérieuse, inévitablement, ça créé une curiosité qui fait beaucoup parler. Ça ne parasite pas l'½uvre, ça aussi ?

L'½uvre non, le refuge de l'anonymat peut-être ! Mais je suis un peu joueuse, vous savez. Et puis, un auteur est malgré tout un personnage complexe. Alors ici, je joue un peu à cache-cache et ça m'amuse, même si ça me met en danger. (En rigolant) Mon ego incommensurable d'auteur se demande si les lecteurs vont reconnaître son style. J'espère que non et en même temps, ça m'amuserait que oui !

Comment allez-vous procéder pour la promo de Kaleb ?

Vous êtes le seul que je verrai en face à face... pour les autres, je répondrai par mail.

Pourquoi avoir accepté de me répondre, alors ?

Parce que je vous ai déjà lu moi aussi ! Il y a une vraie curiosité de l'autre et un vrai respect dans vos interviews. Je savais que vous joueriez le jeu du secret avec la discrétion que ça requiert !

En 2012, est-ce que ce petit jeu peut durer longtemps ?

On verra. Franchement je l'espère, car j'ai plein d'autres projets et envies sous ce pseudo là !

Kaleb, votre héros, possède en lui une empathie beaucoup plus développée que la moyenne, c'est le moins que l'on puisse dire. Je me suis laissé dire que vous aviez aussi ce don-là.

Kaleb, c'est un peu le côté obscur de Myra. En vrai, j'ai moi aussi un énorme problème d'empathie : je suis une véritable éponge. Je fonctionne par imprégnation. Les gens, je les sens, je lis en eux comme dans un livre ouvert. Et je provoque aussi la confession. J'ai parfois l'impression d'être une sorte de réceptacle. C'est bien, mais c'est difficile de ne pas prendre à son compte les émotions des autres. J'ai aussi une espèce d'hypersensibilité qui fait que je prends tout ce qui m'entoure puissance 10.

C'est handicapant dans la vie ?

Quand on ne sait pas le gérer, oui. On n'arrive pas toujours à se distancier par rapport à ce qui nous arrive ou à ce qui arrive aux gens qui gravitent dans notre périmètre proche. On est parfois dans des émotions en montagnes russes, ce n'est pas forcément super agréable à vivre. Ceux qui me croisent ou me rencontrent sont souvent loin de s'en douter, car je suis plutôt douce et souriante, mais j'ai une boule de colère et de chagrin profondément ancrée en moi, à fleur de peau, de cri ou de larmes parfois... je les cache par des sourires et les crie dans mes livres... mais ils restent là.

Je suis allé voir sur Internet ce qu'il se disait sur votre livre... il y a vraiment les « pour » et les « contre ». J'ai rarement vu autant de différences de ressentis.

Il y a ceux qui adorent et ceux qui détestent. Ça me plait beaucoup. Kaleb, que ce soit le livre ou le personnage, ne pouvait pas laisser indifférent. C'est quelqu'un qui est tellement à fleur de peau, qu'il ne pouvait que susciter des réactions épidermiques. Je ne m'attendais pas à ce qu'il puisse choquer autant, parce que moi, personnellement, je l'adore. Cela étant, je peux m'expliquer ce phénomène facilement. Ce roman a été présenté comme un livre « jeunesse et jeunes adultes ». Je pense qu'il est plus « jeune adulte et adultes » que « jeunesse ». Mon livre n'est pas bien pensant, ni moralisateur, comme le sont généralement les livres de littérature jeunesse, il y a de quoi être un peu dérouté.

Kaleb est un héros qui plait plus aux garçons qu'aux filles, non ?

Effectivement, et ça me fait très plaisir parce qu'on a tendance à dire que ce genre de littérature est plus destinée aux filles qu'aux garçons. Comme si les garçons ne lisaient pas et ne pouvaient pas s'intéresser à ces choses-là ! Alors s'il contribue aussi à les réconcilier avec la lecture, j'en serai super fière ! Parmi les plus belles réactions que j'ai eues, beaucoup étaient celles de garçons. En règle générale, ceux qui aiment ce livre sont ceux qui sont contents de ne pas trouver un ton adolescent dans la narration et dans le propos. Un ton qui ne leur explique pas tout, qui ne leur met pas les sous-titres, qui ne cherche pas à les caresser dans le sens du poil. Un ton qui les respecte en leur racontant la vraie vie.

Vous avez modifié votre façon d'écrire pour ce livre.

C'est à vous de me le dire puisque vous connaissez mes livres. Je ne sais pas. Je suis peut-être moins dans la poésie du texte, plus dans l'efficacité. Et l'histoire se prêtait à un style assez dépouillé, sans fioritures, brut de décoffrage comme Kaleb. Je suis une grande fan de littérature fantastique... C'est même mon genre préféré et du coup, Kaleb est très important pour moi. Je voulais raconter une histoire qui me plaisait et qui me tenait à c½ur, sans chercher à faire d'effets de manche. Juste être sincère dans ce que je racontais, tant sur le fond que sur la forme...

Kaleb est un EDV, un enfant du volcan. Pour le moment, l'explication de leur existence est assez trouble...

On en saura plus dans le deuxième tome, qui lèvera le voile sur toute une mythologie inspirée d'autres déjà existantes, ainsi que sur l'origine de ces enfants très particuliers. On saura d'où ça vient et où ça mène. Je ne pouvais pas tout expliquer dans le premier tome.

Un des héros de ce livre est un pays. L'Islande. Vous y vivez, je crois.

J'y suis très souvent en effet. J'aime ce pays parce que c'est une terre adolescente, bouillonnante. Parce que tout y est en mouvement. Vous avez l'impression d'éléments qui se déchaînent. Le feu côtoie la glace et ça crée des réactions épatantes. C'est une terre qui est encore en formation : elle bouge, au sens littéral du terme. On se sent super vivant là-bas et c'est incroyable comme on vibre. En même temps, cette vie côtoie des paysages de mort, comme les volcans, les champs de lave à perte de vue, des espèces de mares bouillonnantes d'acide sulfurique et des émanations de soufre. J'aime quand la nature est poussée à ses extrêmes.

Nouvelle interview de Myra Eljundir, auteure de KALEB
( l'intégralité des photos de l'auteure est en ligne ici )

Comme les Islandais, croyez-vous aux choses surnaturelles ?

Qui Myra ou moi ?

Vous.

Moi oui. Myra aussi. Pas vous ?

Si, mais mes lecteurs s'en moquent un peu. Avez-vous été témoin d'événements, disons... « étranges ».

Oui. J'en ai été l'actrice aussi... d'une certaine façon. Mais, je n'en dirai pas plus.

Avez-vous l'impression d'avoir été islandaise dans une autre vie ?

Qui sait ? La première fois que je me suis rendue dans ce pays, ça a été une vraie évidence et j'ai eu un immense sentiment de liberté. J'ai ressenti ce que je ressens habituellement quand il y a un orage. Quand un orage arrive, je le sens physiquement. Je ressens la pression dans mon crâne et ça me rend d'extrême mauvaise humeur. Quand l'orage éclate, c'est comme une intense libération doublée d'un sentiment de puissance. En Islande, je ressens cela non stop.

Pourquoi revenez-vous à Paris régulièrement ?

Je viens pour mes obligations professionnelles. Mais je n'aime pas trop ce qui est « rendez-vous » et grégarismes obligatoires. J'aime bien avoir mon espace et ma liberté. J'apprécie cependant l'effervescence qu'il y a à Paris, ce bouillonnement culturel, ainsi que la France en général. Il y a des régions magnifiques, notamment des régions volcaniques extraordinaires qui font penser à l'Islande, sous certains aspects. Mais si j'aime venir, j'adore aussi repartir !

Votre premier tome finit de manière très frustrante. Il n'y a pas de fin, puisque la suite sera racontée dans les deux prochains.

En tant qu'auteur, je suis très contente que vous soyez frustré, même si ce tome s'achève sur une révélation fracassante ! Vous savez, quand j'écris une histoire, avant de la raconter à quelqu'un, je me la raconte à moi-même. Je suis excitée, je veux en savoir plus, je peux être énervée contre mon personnage, parfois je suis terriblement attristée pour ceux que je malmène. Vous savez, je me joue un tour à moi-même en écrivant ce genre de fin. Je me frustre aussi.

Vos héroïnes sont un peu « femmes objets » dans votre livre ?

Ce ne sont pourtant pas les seules victimes de l'histoire ! Qui voudrait être à la place des adversaires de Kaleb, ou d'un certain jeune militaire ? C'est curieux de ne compter que les filles dans l'hécatombe ! D'autant que vous allez vite vous rendre compte qu'elles sont moins « objets » que vous ne l'imaginez. En revanche, il n'y a aucune misogynie de ma part, que les choses soient claires ! Lucille, la jeune fille de 17 ans, qui est certainement la plus malmenée, je ne lui fais pas du mal pour le plaisir de lui faire du mal. Rien de ce qu'elle subit n'est gratuit. Hélas, elle se trouve sur le chemin de Kaleb quand il découvre son pouvoir. Il est grisé, il ne maîtrise pas, elle va malheureusement en faire les frais. Mais je ne vais certainement pas l'épargner sous prétexte que c'est une femme ! Là, ce serait terriblement sexiste et misogyne. Ce n'est pas parce que c'est une femme qu'elle ne peut pas être victime et faire de sales rencontres. Je n'écris pas une intrigue qui se passerait au pays des Bisounours. Maintenant, je ne trouve pas que mes héroïnes soient plus malmenées qu'une Bella dans Twilight.

C'est-à-dire ?

Si Twilight est remarquable à d'autres niveaux, Bella me fait l'effet d'une vraie femme objet. Pour commencer, elle attend comme une malheureuse que l'homme de ses rêves consente à avoir une relation avec elle. Évidemment, à ce moment-là, elle est vierge, sinon, ça ne le fait pas. Ensuite, à partir du moment où elle consomme, paf ! elle tombe enceinte. Et pour finir, une fois enceinte, elle devient juste un personnage de seconde zone, une espèce de moule qui doit accepter l'enfant qui va la tuer. Elle porte l'enfant au détriment de sa propre vie, qui ne compte plus ! Dans le cas présent, c'est quoi l'image de la femme ? C'est : « soit vierge jusqu'au mariage, et même si tu dois en mourir, il faut surtout que tu mènes ta grossesse à terme parce que l'avortement c'est mal et que tu es faite pour enfanter ? ». Attendez de découvrir un peu mieux Abigail... pour en revenir vraiment de l'image de la femme objet !

Ce livre n'est complaisant ni vis-à-vis des personnages, ni vis-à-vis des lecteurs.

Je ne veux pas édulcorer ce que j'écris à partir du moment où j'estime que c'est cohérent avec l'histoire. Et je préfère susciter des réactions vives, dans un sens ou dans l'autre, que d'écrire un roman tiède qui caresse les gens dans le sens du poil pour faire des ventes !

Vous avez écrit les deux autres tomes ?

C'est en cours, mais pas tout à fait bouclé ! Car mes personnages ont leur vie propre et si je sais où je veux les conduire, je sais aussi qu'eux me conduiront vers des endroits que je n'aurais pas imaginé avant de les écrire.

Vos personnages décident parfois ?

Souvent ! Et j'adore ça. Ca veut dire qu'ils ont pris chair, qu'ils sont incarnés. S'ils n'étaient pas incarnés, j'en ferais ce que je veux. Et ils seraient juste des prétextes à raconter mes histoires alors qu'ils ont une vraie substance : parfois c'est moi qui deviens leur objet. Je me plie à ce qu'ils ont envie de devenir.

Un écrivain est un Dieu. Il est maître de son propre monde...

C'est fascinant parce qu'on a l'impression d'être un médium, c'est-à-dire d'être en communication avec des êtres d'une autre dimension. J'ai l'impression qu'ils se servent de moi pour que je raconte leur histoire. Maître et esclave à fois, donc...

Du coup, vivre la vraie vie, sortir de votre imaginaire, c'est difficile pour vous ?

En pure phase d'écriture, oui. Pour autant, je ne me coupe pas de la vie « normale ». Je ne veux pas me couper du réel et des vrais gens. Parce qu'à vivre seul avec soi-même, on finit par vivre avec un con. C'est bien, je trouve, de se confronter aux aléas du quotidien, cela permet de réagir, d'évoluer, de ressentir des émotions différentes que si je restais toute seule cloitrée dans ma maison sans rien voir, ni rien faire.

Kaleb est un garçon très ancré dans le réel, dans notre société.

Son histoire permet d'aborder des thèmes comme les relations ados-parents, la solitude, la quête initiatique, et de répondre à quelques interrogations. « Qu'est-ce que je fais des bouffées, des pulsions qui me viennent à l'adolescence ? », « Si je me sens en prison dans la société, comment je gère ma colère ? »... ce type de questions que se posent beaucoup d'adolescents.

Quand sortent les deux prochains volets des aventures de Kaleb ?

Les deux sortent en 2013.

Myra Eljundir me fait penser à une anagramme, il n'en est rien m'avez-vous dit avant que l'on démarre l'interview... Ce nom a-t-il une signification ?

Oui ! Dans la mythologie nordique, la déesse des enfers s'appelle Hel. C'est de là que vient le mot « Hell » en anglais, enfer, donc en Français. Les quartiers de la déesse Hel aux enfers s'appellent l'Eljundir. Mon pseudo à donc une signification très précise.

C'est facile de cacher son identité ?

Quand on ne veut pas être vu, on ne l'est pas. D'ailleurs, il est temps pour moi de partir...

Mais, vous savez que pour mon blog, photos il y a...

Allons, sur le pont d'à côté... »

Nouvelle interview de Myra Eljundir, auteure de KALEB
Tags : Kaleb, Myra Eljundir, Collection R, Interview, Rencontre
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#Posté le samedi 07 juillet 2012 11:23

Modifié le samedi 07 juillet 2012 11:40

Les réponses de Myra Eljundir, auteur de KALEB, à nos questions grâce au tchat de la Collection R

La Collection R ( que je remercie chaudement ) nous a permis de poser toutes nos questions à Myra Eljundir, l'auteur du roman fabuleux roman KALEB. J'ai participé au tchat ( lien ici ), et ce fût réellement un pur bonheur de pouvoir échanger avec cette merveilleuse auteure que j'adule toujours autant. Voici donc ce qui ressort de ce magnifique entretien :

Myra Eljundir : Bonjour et d'abord je tiens à vous dire un grand merci à tous de m'avoir lue :) Je suis vraiment heureuse (et intimidée je l'avoue) de pouvoir échanger avec vous aujourd'hui. J'essaierai de répondre de mon mieux à chacun d'entre vous (mais je ne répondrai à aucune question sur mon identité... à moins qu'elle soit suffisamment subtile pour que je ne la devine pas !)

Karen : Comment vous ai venu l'idée de ce livre ? Est ce votre première incursion dans le roman dit YA ? Si oui est-ce que l'expérience vous plait et est-ce que vous avez l'impression de devoir vous censurer parce qu'il est destiné entre autre à un public adolescent ?

Myra Eljundir : Je pense que je portais ce thème en moi depuis longtemps déjà. La création c'est comme porter un enfant. On le sent germer, pousser vers la sortie et un jour il est prêt et c'est comme une évidence.... C'est ma première incursion dans l'univers "young adults", en effet. Il faut croire que j'écris habituellement pour les "vieux adultes" (ils vont être contents les pauvres !) Mais au final, tout ça ce n'est que des catégorisations... Je pense qu'on apparente le genre fantastique à la jeunesse par confort, mais il n'y a pas d'âge pour aimer ça. C'est plus une disposition d'esprit qu'autre chose. On décide de jouer le jeu de la projection dans des univers différents ou pas... Est-ce que je me censure ? Hors de question et tant pis si ça choque. Surtout qu'on ne peut pas dire que les adolescents soient particulièrement naïfs de nos jours :) (j'ai déjà répondu sur cette page à la question de mes lectures "dystopiques" et notamment dans la collection R ! :) )

Les réponses de Myra Eljundir, auteur de KALEB, à nos questions grâce au tchat de la Collection R
Mélo : J'ai lu et aimé le premier tome de Kaleb et l'empathie est un sujet qui m'interpelle. Dans une interview, vous dites que c'est un handicap dont on parle peu mais qui existe. Pouvez-vous nous en dire plus ?

Myra Eljundir : si le sujet de l'empathie vous interpelle, c'est que vous devez avoir une partie de la réponse à votre question ! J'estime que c'est un handicap tant qu'on n'apprend pas à s'en protéger un minimum. L'empathie en théorie (enfin... selon les psys) c'est pouvoir comprendre les autres comme si c'était nous mêmes mais sans prendre leur souffrance à notre compte. Jolie théorie, mais à mon sens, ça implique de ressentir et souvent compatir (souffrir avec) aux malheurs des autres... avoir de l'empathie, c'est être hypersensible et tout se prendre en pleine figure (par exemple, le moment où Kaleb décide de ne plus manger de viande parce qu'il ressent la souffrance de l'animal... qui n'a jamais eu envie de pleurer en voyant ces images d'animaux maltraités ?). C'est aussi avoir ce sens de l'observation et de l'écoute qui fait que les autres se sentent bien avec nous et se déchargent de ce qui ne va pas en notre compagnie. On a tendance à attirer ceux que j'appelle les trous noirs, ces espèces de 'vampires psychiques" qui vous pompent votre énergie et votre joie de vivre... c'est dangereux. Ça empêche aussi parfois de se défendre correctement, tant on a conscience du mal qu'on pourrait faire aux autres... alors on se laisse "bouffer" parce qu'on ne peut pas faire de mal... C'est pour ça aussi que j'ai voulu imaginer une empathie non pas passive mais active. Qui décide de ce qu'elle prend et ce qu'elle laisse. Qui utilise les autres et cesse d'être utilisée. C'est comme ça qu'est né Kaleb, comme une espèce de vengeur...

Karen : Vous l'avez déjà évoqué rapidement dans une précédente interview mais qu'aimeriez vous répondre à ceux qui trouvent que vous avez développé une image dégradante de la femme dans Kaleb ?

Myra Eljundir : Aaaaaah ! Cette question de la femme ! Si vous saviez comme elle m'a faite bondir quand je l'ai lue... et surtout comme je ronge mon frein pour ne pas répondre, parce que je devrais spoiler pour le faire, et avouez que ce serait dommage ! Ce que je répondrais aux personnes que ça a choqué ? Ceci : avez-vous été autant choqués de lire qu'un EDV (homme) était torturé ? qu'un psy (homme) était manipulé ? qu'un soldat (homme) était éliminé ? qu'un voisin (homme) finissait mal ? qu'un père (homme) avait un destin tragique ? Curieusement je n'ai entendu aucune voix s'élever contre le traitement que j'ai fait subir aux personnages masculins.... Y'aurait-il deux poids deux mesures ? Les hommes c'est normal et pas les femmes ? Dans la vraie vie, les femmes ne sont pas épargnées. Je ne vois pas pourquoi je serais complaisante avec elles dans mes romans. Kaleb, s'il s'appuie sur des éléments fantastiques, demeure ancré dans le réel. Où des filles se font utiliser ou abuser. Au moins avez-vous accès à ce que pense l'agresseur dans ce moment-là... Et puis, parfois les plus belles roses naissent dans la fange, alors si, par exemple, Abigail est dans (passez-moi l'expression) une merde noire... dites-vous aussi que c'est un formidable engrais. Qu'elle aussi doit suivre ses propres rites initiatiques, aussi douloureux soient-ils. Car oui, la suite est très claire (et de plus en plus) et je peux vous assurer que les victimes ne sont pas toujours ceux (celles ?) qu'on croit...

Rose Book : Bonjour Myra, évidemment une question brûle mes lèvres mais qui êtes vous ? J'ai lu Kaleb et j'ai aimé le fait que pour une fois le "héros" ne soit pas le gentil. Avez-vous eu du mal à écrire ces moments où Kaleb est dur avec une femme en particulier ? Est-ce dur de se glisser dans la peau d'un personnage aussi noir que Kaleb ? Quel tournure va prendre ce personnage ? Allez-vous le rendre plus positif ou au contraire le rendre encore plus sombre ?

Myra Eljundir : Merci d'aimer Kaleb, si atypique... Alors je vais être honnête (et me prépare donc à de nouvelles accusations de misogynie, voire de sadisme) : AUCUNE difficulté à écrire ces passages et même un GRAND plaisir. Je m'explique : tous ces passages sont nécessaires à mes yeux pour aider à comprendre les personnages (Le Colonel, son assistante, Kaleb) et les faire "grandir". Ils n'évoluent pas dans un monde parfait, ils n'ont pas une vie classique et confortable. Ce sont tous des guerriers à leur façon et ils font leurs armes ainsi, ils s'aguerrissent. Faire du mal aux femmes (et aux hommes...) n'est pas gratuit dans le roman. Il y a un sens, un but. Alors j'y suis allée sans culpabilité (et puis un auteur qui culpabilise, c'est un auteur qui se censure... et que devient son honnêteté artistique/intellectuelle ?) et puis... franchement ? QUEL PIED d'écrire des scènes atroces ! C'est une vraie catharsis : ça libère, ça défoule ! C'est vraiment bon d'être mauvaise, vous savez... et de devenir le méchant le temps de l'écriture :) Kaleb évoluera en effet beaucoup, dans les prochains tomes. Et ce que je peux vous dire c'est que vous aller parfois vraiment le haïr, parfois l'aimer et le plaindre au-delà du raisonnable... et que je n'ai pas fini de faire couler de l'encre bloguesque ;)

Les réponses de Myra Eljundir, auteur de KALEB, à nos questions grâce au tchat de la Collection R
Gaëlle : Bonjour Myra ! Kaleb est un personnage très sombre, un anti-héros. Est-ce la première fois dans vos romans que vous vous mettez à la place d'un "méchant" ? D'ailleurs, concernant votre bibliographie, combien de romans avez vous déjà écrit et publié ? Pouvez vous nous citer un titre (ou au moins nous donner un indice, car je me doute bien que vous ne nous dévoilerez pas si facilement votre identité) ?

M.E. : Tout ce que je peux vous répondre, c'est que ce n'est pas la première fois qu'il y a un méchant dans un de mes romans...

Audrey : Bonjour Myra, j'aimerai savoir si c'est un choix volontaire d'avoir pris des prénoms à forte connotation biblique: Kaleb ou Calev (selon) et Abigail (Abigaël), les deux héros portent tous deux des prénoms bien marqués, est-ce une volonté de donner une empreinte culturelle universelle, ou je m'égare? J'aimerai aussi savoir si cet amusement que vous prenez à vous cacher...ne va-t-il pas avoir un frein pour aller à la rencontre de vos lecteurs, de vos fans, de participer à des dédicaces? Moi j'aime me déplacer pour rencontrer des auteurs! Là je suis frustrée car j'ai beaucoup à dire sur votre livre, et quoi de mieux que le direct!

M.E. : Kaleb (en plus d'être un prénom islandais) signifie en effet "orienté par son coeur"... et Abigail "source de joie"... Tout un programme, n'est-ce pas ? Quant à mon anonymat, en effet il est frustrant pour moi aussi, d'une certaine façon parce que j'aime rencontrer mes lecteurs et que je n'aurai pas ce contact. Pour autant, et paradoxalement, je me sens tellement plus libre sous pseudo ! Je suis heureuse de ne pas être la 'star' : je veux que ce soit Kaleb (le livre comme le personnage) qui marque, qu'on retienne. Et puis, pour l'échange d'idées, pas besoin de me voir. Je suis présente sur facebook et je répondrai toujours à vos questions... j'envisage d'ailleurs d'ouvrir mon mur aux personnes qui le souhaiteront. Je ne l'alimenterai pas forcément (j'écris ! ça prend du temps...) mais ça nous fera un lien. Qu'en pensez-vous ? Enfin, pour répondre à votre dernière question, je mentirais si je disais que je ne jette pas régulièrement un ½il sur les blogs... heureusement qu'une connexion internet parfois hasardeuse m'empêche de trop le faire ! Il paraît que j'ai encore quelques tomes à écrire (Glenn Tavennec est là pour me le rappeler d'ailleurs !)


Jordan ( ou Wandering-World, au choix ! ) : Bonjour Myra ! Quel plaisir de pouvoir vous interroger aujourd'hui !
J'
aurai aimé savoir si vous vous attendiez à un tel succès ? Parce que KALEB plaît aussi bien aux filles qu'aux garçons et, surtout, il ne laisse personne insensible. On l'adore ou on le déteste. Étiez-vous préparée à ça ?


ALERTE CRISE CARDIAQUE : la réponse de Myra à ma question m'a juste tué. J'en suis encore tout tremblant ! Je l'adoooooooooooooooooooore !

M.E. : (Jordan ♥) Bonjour... Comment vous dire à quel point vous m'avez touchée (et en plus vous avez un PUTAIN de talent d'écriture... eh oui, moi aussi je suis grossière quand j'aime !) J'espérais bien vous "voir" ce soir ! Disons que je ne m'attendais pas à ce que Kaleb déclenche autant de passions... mais finalement, pouvait-il en être autrement, vu le thème et le personnage ? Non. Je le comprends maintenant. Et je savoure chacune des réactions qu'il suscite. Ce roman est vivant, vibrant, et provoque des émotions aussi sûrement que Kaleb s'immisce dans les esprits... Et ce n'est pas fini ! Et qu'il plaise autant aux garçons qu'aux filles est une grande satisfaction pour moi. Je déteste les préjugés, les clivages, les étiquettes... l'idée d'une littérature uniquement féminine ou masculine. Alors si Kaleb réunit un lectorat mixte, c'est formidable !

Les réponses de Myra Eljundir, auteur de KALEB, à nos questions grâce au tchat de la Collection R
Jordan ( W-World, toujours ) : Haaaaaaaaaa Myra, vous venez juste de m'achever, là ! Quel bonheur de lire votre réponse ! Je suis tellement touché ! J'ai le coeur qui palpite ! Merci ! Je ne savais même pas que vous m'aviez reconnu derrière le pseudo de Wandering-World ! Vous êtes géniale ! Mais vous méritez complètement cette chronique. KALEB m'a vraiment envoûté. Ce thème de l'empathie est passionnant. Je trouve que décrire les émotions humaines est vraiment quelque chose d'extraordinaire. Tout est intense. La passion et la haine. L'amour et la répulsion. J'adore. Vos mots sont aussi dévastateurs que le personnage que vous avez créé.

P
etite question : la couverture du roman vous plaît-elle ? Personnellement, j'adore ! Elle reflète à merveille l'idée que Kaleb, on l'a ( littéralement ) dans la peau.


M.E. : Non seulement je l'adore, cette couverture... mais en plus j'en connais la signification

Audrey : On veut la signification d'après l'auteur ! Enfin je veux !

M.E. : Vous le saurez dans le prochain tome... Mais je peux déjà vous dire que Kaleb va se faire tatouer... Avec quoi ? Comment ? Pourquoi ? Et avec quelles conséquences ? S'il le savait il ne le ferait pas.

Rose Book : Que pensez-vous des différents avis que vous avez lu sur Kaleb et de votre point de vue d'auteure, quel crédit accordez-vous aux bloggeurs ?

M.E. : J'ai envie de dire : que serions-nous sans les blogueurs ? Je ne comprendrais pas un auteur qui ne leur accorderait aucun crédit ! Les blogueurs sont prescripteurs et font un travail incroyable. Je dis ça sans démagogie aucune car certains ont clairement dit ne pas aimer Kaleb (beaucoup ont dit le contraire, heureusement !) mais Voltaire n'a-t-il pas dit : « Je ne suis pas d'accord avec ce que vous dites, mais je me battrai pour que vous ayez le droit de le dire. » ? Eh bien c'est ce que je pense aussi. Et je suis aussi admirative de la quantité de livres que vous lisez, prenez le temps de commenter et recommander à vos lecteurs. Alors je vous souhaite de pouvoir le faire pendant longtemps encore !

Rose Book : Je pense que tous les blogueurs ne pouvaient pas espérer mieux comme réponse merci, de votre sincérité ♥

Les réponses de Myra Eljundir, auteur de KALEB, à nos questions grâce au tchat de la Collection R
Eugénie : Kaleb est pour moi un roman très intriguant et à chaque révélation on en veut toujours plus... Je me demandais donc si vous accepteriez de nous dire quelque chose sur les prochains tomes ;) Est-ce qu'à un moment, une histoire d'amour sera mise en avant ? Non pas que le fait qu'elle soit au premier plan le dérange ! Et sinon, combien de temps avez-vous mis à écrire ce merveilleux roman ?

M.E. : Hum... je ne peux pas dire grand chose sur les prochains tomes (il faut en moyenne une année pour écrire un tome)... j'aime trop faire des surprises pour ça ! En revanche, il est évident qu'Abigail et Kaleb vont se rencontrer... que si on ne peut s'empêcher d'aimer Kaleb... on ne peut s'empêcher de désirer Abigail... A suivre, donc ;)

Jordan ( encore et toujours moi ! ) : Vilaine tentatrice ! Vous êtes vraiment bonne au jeu d'être mauvaise ;)
Dern
ière question avant que je doive partir ! J'ai lu dans l'interview de Mandor que vous aviez été témoin, voire même actrice, d'évènements étranges. J'aurai aimé savoir si vous pouviez nous en dire plus ? Cela a-t-il un rapport avec votre "don" ( les guillemets sont nécessaires, n'est-ce pas ? car ce don peut aussi se révéler être une malédiction ! ) ? La naissance d'un égrégore, peut-être ?! D'ailleurs, comment avez-vous appris l'existence de telles entités ? Toujours grâce aux légendes islandaises ?!


M.E. : Merci du compliment ! Ce phénomène dont je parle, je préfère l'oublier parce que je n'ai toujours pas compris, trouvé d'explication à ce qui a pu se passer. Un jour peut-être... en tout cas, il sera évoqué dans Kaleb, je vous en fais la promesse. Quant à l'égrégore, disons que j'ai eu la chance de participer à une expérience chamanique qui m'a beaucoup marquée...

Noémie : Dans ce premier tome, Abigail découvre le pouvoir des empathes et leurs conséquences via le journal d'un psychiatre, aurons-nous encore des découvertes via des plongées dans le passé ?

E.M. : Nous allons plonger dans le passé de nouveau : David n'a pas fini de faire parler de lui...

Myra Eljundir nous a ensuite dévoilé le titre du TOME 2 de KALEB. Le roman sera donc titré... ABIGAIL !!! Sa sortie est prévue pour Janvier 2013 !

E.M. : Sur ce, je vous remercie d'avoir été là et pour toutes vos questions, très pointues ! Vous êtes formidables ! Merci ♥♥♥

Pour retrouver l'intégralité de la discussion, cliquez ici.
Tags : Kaleb, Myra, Myra Eljundir, Collection R, Rencontre, Interview, Discussion, Abigail
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#Posté le mardi 17 juillet 2012 14:04

Modifié le mardi 17 juillet 2012 14:17

Rencontre avec Carina Rozenfeld, auteure de Phænix

Le site Au Boudoir Écarlate nous propose de découvrir une belle rencontre avec Carina Rozenfeld, auteure du roman Phænix ( toutes les infos ici ) qui paraîtra en septembre dans la Collection R !

Rencontre avec Carina Rozenfeld, auteure de Phænix
« Nous avons passé un très agréable moment en compagnie de Carina Rozenfeld et de son fils Léo pour un goûter informel au Paradis du Fruit des Champs Elysées. Là, entre smoothies, milk-shakes et fruits, Carina a répondu à nos questions avec son enthousiasme et sa bonhomie habituels. C'est une jeune femme d'une grande simplicité avec qui on peut facilement bavarder et échanger. Nous avons ainsi longuement discuté de tout et de rien, des difficultés à se faire publier aujourd'hui, des vacances, de nos séries préférées... avant d'aller faire un tour sur l'avenue des Champs. Un certain jeune homme voulait absolument faire une halte à la Grande Récré.

Rencontre avec Carina Rozenfeld, auteure de Phænix
Rencontre avec Carina Rozenfeld, auteure de Phænix
Voilà ce qui ressort de cette rencontre...

Bonjour Carina peux-tu te présenter pour ceux qui ne te connaissent pas encore, nous parler de toi et de ton parcours ?

Bonjour !
Mon parcours a commencé en deux temps. Le premier, c'est en 2004, l'année où Lucille et les Dragons Sourds est sorti aux éditions Kryos. Un tout petit éditeur, une sortie très confidentielle, dirons-nous, mais de bons retours sur ce premier livre pour les enfants à partir de 8 ans et deux prix, quand même ! Cela m'a donné un souffle de motivation qui m'a donné à penser que je pourrais peut-être percer chez un éditeur plus important sur le marché du livre. Mon rêve : être publiée chez l'Atalante. C'est un éditeur qui me faisait vibrer à travers ses publications en SF depuis des années. J'ai donc repris Le mystère Olphite, un bouquin que j'avais commencé à écrire des années avant et je m'y suis remise sérieusement, avec, cette fois, la certitude que je pouvais y arriver. Le Mystère Olphite est sorti chez l'Atalante en mai 2008. Ça a été le véritable point de départ de mon parcours actuel. De cette parution a découlé des rencontres : Denis Guiot qui est le directeur de la collection Soon chez Syros, Constance Joly-Girard qui était avant chez Intervista, Glenn Tavennec chez Robert Laffont. Chaque rencontre a été porteuse de projets, de rêves et de livres... Une belle aventure en somme qui m'a entraînée jusqu'ici !

Certains vont te connaître avec Phaenix mais pourtant tu as déjà une longue carrière derrière toi, peux-tu nous présenter tes écrits, tes sagas...

Oui, cela fait quatre ans maintenant que je suis sérieusement dans le milieu de la littérature de l'Imaginaire, comme on l'appelle en France. J'ai écrit une dizaine de livres, qui s'adressent à des lecteurs plus ou moins jeunes, dont deux sagas : La Quête des Livres-Monde, qui est une trilogie qui va être rééditée entièrement chez l'Atalante en novembre 2012, suite à l'arrêt des éditions Intervista et Doregon, aussi chez l'Atalante.
Il y a aussi le Mystère Olphite, chez l'Atalante, Les Clefs de Babel, chez Syros collection Soon et deux mini Syros Soon qui s'adressent à un public un peu plus jeune. Et enfin Phænix, qui sortira en septembre dans la collection R.
Ce que j'aime avant tout, c'est ouvrir les portes de mondes ou d'histoires très différentes les unes des autres. J'aime le changement. L'écriture, pour moi, c'est comme la lecture, c'est la possibilité de voyages merveilleux, et j'aime partir dans des lieux différents à chaque fois. C'est passionnant, parce que c'est un renouvellement permanent, mais également un peu angoissant, parce que je me demande si mes lecteurs, qui ont aimé mes livres précédents, vont adhérer à ces nouveaux univers que je leur propose.
Mais je ne sais pas faire autrement, et je sais que les romans que j'ai envie d'écrire à l'avenir vont être encore très différents !

Pour compléter : tes goûts littéraires. Par exemple, pour mieux les situer, si tu devais n'emporter un jour pour une raison quelconque que 5 livres, ce serait lesquels ?

Argh, les questions que je déteste ! (pardon Carina) Je lis beaucoup, autant que possible et c'est pour moi très réducteur de faire une telle liste parce que je sais qu'elle ne sera pas exhaustive et que je vais en oublier. Et après je vais regretter de ne pas avoir parlé de tel livre ou de tel auteur. Même si je ne lis pas que cela, j'avoue que ma préférence va, et cela depuis que je sais lire, vers les romans de SF, de fantasy ou de fantastique. L'imaginaire, pour faire simple. J'ai eu une grosse période Comic books, également, qui a fait naître ma passion pour les super héros, ce qui explique certainement que tous mes héros ont un pouvoir, quel qu'il soit. Avec les salons que j'ai la chance de fréquenter maintenant, j'ai la possibilité de découvrir de plus en plus d'auteurs que je lis, que j'aime... Donc, je vais rester assez vague et généraliste. Cinq livres à emporter ? Tsss, c'est passéiste comme question ! Je prendrai 5 Kindles bourrés à craquer de romans et je partirai dans un lieu où il y a du réseau pour les recharger ! Héhé...

Bien joué Carina ! Réponse parfaite et moderne !

Et si tu nous parlait de ton métier d'écrivain : tes méthodes de travail, tes lubies (chanson, place particulière, toujours le même mug... )

Hum, je vais décevoir, je n'ai pas vraiment de méthode, dans le sens où je n'ai pas d'habitudes précises. Mes journées se suivent et ne se ressemblent pas, donc je m'adapte. J'écris principalement chez moi, sur mon bureau (qui est dans le salon, je n'ai pas hélas pas assez de pièces pour faire autrement), mais je peux aussi travailler dans un café, ou une bibliothèque, dans le train... quand c'est nécessaire ou quand j'en ai assez d'être chez moi. Je n'aime pas la routine, et si je devais faire exactement la même chose tous les jours pour écrire, ça tuerait ma créativité, je crois. Donc, je n'ai pas de mug fétiche (je ne bois ni thé ni café, de toute façon), ni rien d'autre dans le genre... J'aime écouter de la musique pour écrire, mais plutôt des BO de films, ou du classique ou alors Two Steps from Hell, des mélodies sans paroles, mais qui accompagnent bien les images que j'ai dans la tête. Parfois, au contraire, j'ai besoin de silence complet. Je suis également plus efficace l'après-midi ou la nuit. Je ne suis pas du tout du matin ! Par contre, je m'impose d'écrire un minimum obligatoire par jour. Même le week-end ! C'est la seule condition indispensable à mes yeux : être régulière.

L'aventure Collection R maintenant : comment en es-tu venue à travailler avec eux et à leur présenter le projet Phaenix. A ton avis pourquoi t'ont-ils choisi ?

Encore une fois, c'est une histoire de rencontre, une histoire humaine avant tout. Quand je travaillais avec Constance Joly-Girard sur la trilogie de la Quête des Livres-Monde, j'ai eu l'idée de ce roman et je lui en ai parlé, comme étant un futur projet possible pour l'après « Quête ». Elle a tout de suite été emballée par l'histoire. Sauf que Intervista s'est arrêté, et qu'il n'y a pas eu d'après « Quête »... Mais Constance était persuadée que l'idée de Phænix était bonne et a tenu à m'accompagner sur ce projet. Elle a joué le rôle « d'agent littéraire », elle a contacté divers éditeurs, avec le dossier de présentation que j'avais rédigé sur Phænix sous le bras. Elle a ainsi rencontré Glenn Tavennec, qui n'avait pas encore créé la collection R. Lui aussi a tout de suite aimé l'idée, le concept et quand il a créé sa collection pour Robert Laffont, il m'a contactée. J'ai de la chance : il avait aimé la Quête des Livres-Monde et me faisait entièrement confiance pour Phænix. J'ai commencé l'écriture du roman après un déjeuner avec Glenn et Constance, et l'aventure a vraiment commencé là. C'est un peu un rêve extraordinaire qui se réalise : à partir d'une idée, d'une conversation, arriver à être publiée chez Laffont, c'est incroyable !

Rencontre avec Carina Rozenfeld, auteure de Phænix
Peux-tu nous présenter Phaenix ?

Comme je l'ai déjà dit, j'aime explorer des histoires très différentes les unes des autres, donc pour ceux qui m'ont déjà lue, Phænix est autre chose. Cette fois, j'ai voulu entrer dans le quotidien d'une héroïne, Anaïa, qui mène, a priori, une vie très ordinaire, bercée par ses cours à la fac, ses leçons de violoncelle, ses relations amicales. Mais dans son quotidien, de petits événements étranges s'insinuent presque à son insu. Ces événements prennent de plus en plus d'importance, pour lui révéler un destin différent de ce qu'elle imaginait au départ. C'est également une histoire d'amour, une histoire bercée de musique (vous pourrez écouter la playing list du roman tout en le lisant !), j'ai pris des cours de violoncelle pour être capable de parler de l'art d'Anaïa. C'est une histoire empreinte de symboliques, d'échos... Une histoire plus lente, plus intime. Evidemment, on y parle du Phénix, l'oiseau mythique, mais c'est avant une histoire humaine...

L'histoire se passe en France...

Oui dans le Sud, mais un Sud pas exactement défini, fictif. C'est en fait des images du Sud que je connais, des images qui m'ont marquées et que j'ai assemblées pour créer le Sud de Phaenix. C'est une région que je connais bien puisque j'ai vécu un an à Marseille, que je vais souvent chez mon oncle dans le Var, justement, et que j'y ai visité pas mal de collèges pour le prix des Incorruptibles.

Tu peux nous en dire plus sur Anaïa, ton personnage principal ?

Anaïa est une fille "normale". Elle pourrait être votre voisine ou votre meilleure amie. Et c'est quelque chose qui me tenait vraiment à c½ur. J'ai lu Twilight et il y a une chose qui m'a gêné : c'est la vision de la femme que véhicule Bella. Elle n'a rien dans sa vie à part Edward et son père et ne veut rien d'autre. Elle se marie jeune et tombe aussitôt enceinte. Anaïa n'est pas du tout comme ça. C'est une fille normale qui a des copines, est très sociable, et a des passions. Elle ne se contente pas d'être amoureuse d'une personne extraordinaire. Elle est elle-même extraordinaire et c'est elle qui rend les gens autour intéressants. Elle n'est ni parfaite ni pleine de défauts, et c'est exactement comme ça que je la voulais.

Pourquoi Phaenix avec un « A » ?

Ah oui, bonne question !
Je ne vais pas tout révéler, mais disons que je voulais donner un autre sens au Phénix, et puis le æ ressemble au symbole du yin et du yang, il est double (et on va comprendre pourquoi c'est important), il comprend deux lettres (et là aussi on va comprendre pourquoi), ça donne aussi un air plus mystérieux au mot...

Une nouvelle, Âmes Soeurs, est sortie le 5 juillet comme préquel à la série. Est-ce un exercice qui t'est familier ? Quelle difficulté à écrire à la fois une nouvelle et un préquel (donner l'eau à la bouche sans en révéler trop) ?

Non je ne suis pas du tout habituée à ce genre d'exercice et pour être honnête, j'ai eu du mal ! Déjà, j'ai du mal à résumer l'histoire de ce livre sans trop en dévoiler, parce que si je veux expliquer de quoi ça parle, je suis presque obligée de raconter la fin... (et je ne vous raconte pas la difficulté que Glenn et moi avons eue pour rédiger le résumé du livre, pour les mêmes raisons !). J'espère que la nouvelle va donner l'eau à la bouche, en tout cas ! C'est un exercice périlleux, parce qu'il faut que cette petite histoire nous fasse entrer au c½ur de l'histoire, tout en étant indépendante, donne envie sans en dire trop...

Et la couverture de Phaenix, comment la trouves-tu ?

Super ! Au début nous n'étions pas du tout partis sur ça. On pensait davantage à une illustration avec un oiseau, un phénix mais pas encore en flammes (avec des cendres pour faire penser au titre). Glenn a contacté un illustrateur américain mais ça n'a rien donné de concret. Puis Glenn est tombé par hasard sur une série de photos, Dust, d'Olivier Valsecchi, représentant des nus féminins et masculins qui jaillissent de la cendre. Il m'a envoyé la photo qui est sur la couverture et j'ai eu besoin d'un petit temps d'adaptation pour la relier au roman. Mais plus je la voyais et plus je me disais qu'elle était parfaite.
J'aime cette image qui donne l'impression qu'il est foudroyé en plein vol. Il est censé se consumer dans une espèce de douleur, de punition, et la maigreur apparente de l'homme sur la photo (mais elle est surtout due à sa position arquée) rend bien cette impression. Au début, on pensait couper l'image à la taille pour ne pas que le nu puisse choquer. Finalement, Glenn l'a gardée entière, ce qui est bien parce que la position de l'homme est superbe. On a juste placé le titre de façon stratégique (même si, franchement, sans lui, on ne voit déjà rien ! ).
Enfin bref, je la trouve parfaite et très originale, elle casse un peu les codes des couvertures habituelles qu'on voit en YA.
Quand Glenn l'a révélée au public sur la page Facebook de la Collection R, j'étais au Imaginales. Je me souviens, nous étions jeudi, et j'ai passé la journée avec mon iPhone caché derrière ma pile de livres pour lire les différentes réactions. Même Glenn était très attentif, car choisir une telle image était vraiment un pari risqué. Et au final on a été vraiment enchantés des réactions.

Découvrez les photographies à l'origine des couvertures :
Phænix de Carina Rozenfeld : les photos qui ont servi à la création de la couverture

Phænix de Carina Rozenfeld : les photos qui ont servi à la création de la couverture

Vous vous souvenez certainement de l'article présentant le prochain roman de la Collection R, PHÆNIX TOME 1 - LES CENDRES DE L'OUBLI de Carina Rozenfeld. Ou, comme moi, vous vous rappelez exactement de la couverture de cet ouvrage, qui est juste superbe :Vous me connaissez, je ne suis pas du tout curieux, mais j'adooooore savoir. Et comme cette ill

via : wandering-world.skyrock.com


Tu as écrit davantage de livres jeunesse jusque là, quelles différences fondamentales pour toi avec la YA ? Qu'est-ce que tu as apporté de nouveau à Phænix qui permettra de le « classer » davantage dans la YA que la littérature jeunesse ? Est-ce un exercice qui t'a plu ?

J'ai déjà écrit du YA avant, je crois. Pour moi, Doregon est clairement une histoire qui s'adresse à cette catégorie de lecteurs, parce que les héros ont plus de 20 ans et que l'histoire est quand même assez complexe, même si elle est peut-être plus axée sur l'aventure... Avec la Quête des Livres-Monde, je m'en rapprochais aussi... Du coup, je n'ai pas senti trop de différence quand j'ai écrit Phænix. Mon héroïne a presque 18 ans, elle porte en elle une part d'innocence et de naïveté, mais également une certaine maturité. J'ai fait appel à certains de mes souvenirs au même âge : mon entrée à l'université (à l'époque, j'ai fait un DEUG de géographie, mais le DEUG n'existe plus aujourd'hui !), mes après-midis à chanter dans un groupe de rock, j'ai fait 11 ans de musique, et j'ai injecté tout ça dans le personnage d'Anaïa et de ses amis.

En fait, je crois que je ne fais pas vraiment de différence, quand j'écris : j'ai une histoire à raconter, des personnages à construire, et de fait, tout découle de là. Une fois que j'ai défini l'âge de mes persos, leur attitude coule de source. Forcément, quand on a 10 ans, 14 ans, 17 ans ou 20 ans, les problématiques ne sont pas les mêmes, donc je n'écris pas pareil déjà, à la base. Ensuite, je vois aussi avec l'éditeur ce que je peux me permettre ou pas. J'ai beaucoup parlé avec Glenn pendant l'écriture du roman, et ça m'a aidé à fixer les limites de mon histoire (et l'avantage, c'est qu'il n'y en avait pas, de limite).
Je ne réfléchis jamais vraiment en termes de « à qui s'adresse mon livre ? », parce que j'ai des lecteurs de tous les âges, et que pour moi, un livre jeunesse ou YA s'adresse à tous, il n'y a pas de limite par rapport à la lecture « adulte », et c'est ce qui en fait tout son intérêt à mes yeux. On est là pour se faire plaisir, pour plonger dans une histoire, quel que soit l'âge que l'on a. Donc, je raconte mon histoire, dans le but d'offrir ces bons moments à la personne qui ouvrira mon livre, peut m'importe sa génération. Ma mère lit mes livres et elle en a lu plusieurs de la Collection R et elle n'est plus tout à fait dans la cible YA. Mais elle prend du plaisir à les lire. C'est dans cette optique que j'écris. La façon dont on catalogue mon livre m'importe peu, pour tout avouer.

Où en es-tu de l'écriture du second ? Une date de parution déjà ?

Hum, à l'heure actuelle, je n'ai pas commencé à écrire le tome 2 Je suis en train de terminer un autre projet. Mais cela fait partie de mon programme pour cet été ! Si tout va bien et si j'arrive à être dans les temps (et je vais tout faire pour), le second tome devrait sortir en mars 2013, ce qui fera six mois entre les deux tomes. C'est un écart raisonnable, même si je me doute que vous allez avoir envie de me tuer une fois le premier tome terminé ! Hahaha. Mais j'ai les idées, des scènes très précises en tête, mes personnages sont très « vivants », donc c'est plus facile à écrire, quand c'est comme ça. Contrairement au premier tome, je les connais déjà, ils sont là, ils sont construits et ils existent. Les mots et les situations coulent de source quand c'est comme ça...

La soirée anniversaire de la Collection R était importante puisque c'était un peu ta première apparition officielle pour Phaenix. Qu'est-ce que tu en retiens ?

J'étais super stressée mais au final j'ai passé un très bon moment ! Tous les gens que j'ai rencontrés étaient sympas. Et c'est bien que cela se soit passé dans ce cadre informel. J'ai parlé de Phænix et de bouquins mais pas que ça. À un moment, on a même fait un moment un concours de chats en nous les montrant sur nos téléphones avec quelques blogueuses. C'était super drôle et sympa.

Tes projets ?

Oh ils sont nombreux ! Je suis en train de terminer un roman de SF qui devrait sortir chez Syros, si tout va bien, en 2013, la reparution de la trilogie de la Quête des Livres-Monde avec le tome 3, qui est inédit en novembre 2012. J'ai deux idées de romans qui se construisent doucement dans mon esprit... Je ne sais pas encore ce que ça donnera, ce ne sont que des embryons d'histoires, mais je ne suis pas pressée, j'ai beaucoup de choses à faire avant de m'y attaquer. Bref, avec un peu de chance, on risque de se revoir encore...
J'espère vraiment que cette aventure va m'ouvrir quelques nouvelles portes et possibilités. Ce qui m'intéresse surtout c'est acquérir assez de notoriété pour pouvoir continuer à offrir de belles histoires et travailler un jour avec des gens que j'admire...

Un grand merci à Carina et Léo pour cette après midi super sympa ! »

Rencontre avec Carina Rozenfeld, auteure de Phænix
Un immense merci Au Boudoir Écarlate pour cette superbe interview !
Tags : Phænix, Carina Rozenfeld, Collection R, Interview, Rencontre, Au Boudoir Écarlate
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#Posté le jeudi 12 juillet 2012 06:51

Modifié le mardi 17 juillet 2012 12:03

Les réponses de Carina Rozenfeld à nos questions grâce au tchat de la Collection R

Après les réponses des auteures Myra Eljundir ( Kaleb ) et C.J. Daughterty ( Night School ), la sublime Collection R nous a permis de dialoguer avec Carina Rozenfeld, l'auteure du roman PHÆNIX ! Voici donc ses réponses à nos questions !

Carina Rozenfeld : Bonsoir à tous ! Merci pour vos questions. Je vais tâcher d'y répondre le mieux possible, une par une. Si d'autres questions vous viennent à l'esprit pendant ce temps, n'hésitez pas à les poser. Je suis contente de passer la soirée avec vous ! :-)

Jordan ( W-World ) : Petite question : comment vous est venue l'idée d'utiliser le phænix comme élément central de votre roman ? C'est un choix issu d'une longue réflexion ou qui s'est imposé de lui-même ?
Merci pour votre disponibilité et pour votre réponse ! :)

Carina Rozenfeld : Merci à toi ! :-) Pour tout avouer, mes idées ne partent jamais d'un long processus de réflexion. Je les comparerais plutôt à des pulsions. Elles me viennent comme ça, comme une sorte de "révélation". Donc, comme pour tous mes autres romans, l'idée de Phænix, du phénix, m'est venue un peu comme ça. Toutefois, ce n'est pas non plus le fruit du hasard. Je voulais aborder le thème des amants éternels, et quoi de plus éternel que le phénix, l'oiseau qui renaît de ses cendres ? C'est un peu en pensant à tout cela que mon thème s'est tricoté. Ensuite, l'étincelle de l'idée s'est transformée en besoin absolu d'écrire cette histoire. Voilà, j'espère que je réponds à ta question.

Geraldine : Carina, comment t'est venu l'amour de la musique ? Joues-tu toi même le violoncelle? Dans tout les cas, je me suis tout de suite identifiée à Anaia, ayant moi même joué du violon pendant quelques années ;-)

Carina Rozenfeld : Je suis une amoureuse de la musique depuis toujours. J'ai commencé à l'apprendre au conservatoire vers 6/7 ans et jusqu'à mes 18 ans. J'en ai aussi toujours écouté. Petite, c'était parce que mes parents en mettaient à la maison et plus tard, j'ai forgé mes propres goûts qui alimentent ma passion. Je n'ai pas appris le violoncelle au conservatoire, mais la flûte. Mais pour écrire Phænix, j'ai pris des cours de violoncelle pour être capable de décrire les sensations et la difficulté de l'instrument. J'adore le violoncelle, la richesse et la profondeur de sa sonorité. En dehors ça, j'écoute toujours beaucoup de musique. Quand je tombe amoureuse d'une chanson, je l'écoute en boucle des dizaines de fois, j'apprends ses paroles par c½ur. J'ai toujours trouvé une résonance très forte entre mes émotions et certaines chansons, comme tout le monde. Du coup, il me paraissait évident de relier les émotions d'un livre à des chansons choisies.

 Les réponses de Carina Rozenfeld à nos questions grâce au tchat de la Collection R
Mathilde : Qu'est-ce qui vous a inspiré pour écrire votre livre ? Vous écrivez depuis longtemps ? Vous avez des conseils à donner pour quelqu'un qui voudrait essayer d'écrire plus tard ? J'aimerais beaucoup lire votre livre, je n'en entends que du bon, surtout qu'il y en a qui ont eu la musique avec ( ca doit etre encore plus magique ) ça vous fait quoi que votre livre soit si aimé ? Pourquoi, selon vous, je devrais vite le lire ?

Carina Rozenfeld : Comme je le disais à Jordan, c'est l'envie d'écrire une histoire d'amants éternels. J'aime bien ce concept. Je crois que l'on porte tous en nous la blessure d'amours déçues, manquées... Roméo et Juliette en sont l'exemple parfait. Et si on avait la possibilité de recommencer, de vivre un amour éternel ? D'où, Phænix. Mais c'est vrai que ces concepts à proprement parlés, même s'ils sont bien là dans ce premier tome, prendront toute leur force dans la suite.
Sino
n, j'écris des histoires depuis que j'ai 8-9 ans. Ma mère les tapait à la machine, quand il n'y avait pas encore d'ordinateur à la maison ! J'ai encore ces petits livres faits maison ! Je ne me suis jamais arrêtée. Et j'ai publié 11 romans, Phænix étant le 11e. Comme quoi, ça valait le coup de s'accrocher ! ;-)
Je n'ai pas d'autre
conseil que "pour apprendre à écrire, il faut écrire !". C'est la meilleure école possible. Ecrire tout ce qui passe par la tête, même si ce ne sont que des nouvelles, des débuts d'histoires jamais terminées. Mais ça reste toujours un bon entraînement pour le jour où on se sent prêt à écrire une histoire complète.
Ça fa
it plaisir de savoir que vous êtes nombreux à avoir aimer mon livre, même si on ne peut pas plaire à tout le monde. Les goûts, ça reste toujours subjectif et c'est très bien comme ça, il en faut pour tout le monde. Mais c'est aussi intimidant, parce que l'on s'expose plus et ça met la pression pour la suite !
Pourquoi le
lire ? Franchement, je ne dirais qu'un chose, pour un bon moment de lecture, en espérant qu'il soit bon, en effet ! Hahaha ! ;-)


Lulai : Peut-on avoir un petit spoiler sur le tome 2 ?

Carina Rozenfeld : Ah, je déteste les spoilers ! :-DD En fait, je me suis arrêtée de l'écrire pour vous répondre, donc je suis vraiment en plein dedans ! Je peux dire que toutes vos questions vont trouver leurs réponses. Le Phénix va prendre une vraie place dans l'histoire. Et voici un petit passage, très bref :
«
Je suis là ».
« J'ai tout oublié quand tu m'as oublié ».
« I
l faut te souvenir, Anaïa ».
Ma
intenant je savais : je devais me souvenir d'Eidan.
À é
couter avec la chanson de Marc Lavoine "J'ai tout oublié".


Karen : Hello Carina ! 2 garçons gravitent autour d'Anaia et la manière de les présenter aiguille tout de suite les lecteurs sur celui qu'il lui faut. Et pourtant Anaia hésite, ne semble pas voir ce qu'on perçoit et finit même par choisir le mauvais garçon. Pourquoi est-elle aussi aveugle et pourquoi avoir choisi de faire les choses ainsi ?

Carina Rozenfeld : Très bonne question !! ;-))) J'ai été assez surprise de ces remarques. Déjà parce que franchement, si on se met à la place d'Anaïa, et c'est ce que je fais quand j'écris le roman, il est difficile de voir les choses quand on a le nez dessus. S'il vous arrivait des choses étranges, est-ce que vous pensez vraiment trouver la réponse comme ça ? Non, personne ne peut imaginer ce qui se cache derrière les mystères qui l'entourent. Si le lecteur le fait, c'est parce qu'il a une vision d'ensemble. Ensuite, disons que, au contraire, ces réflexions me rassurent : j'avais peur d'en dire trop dans le prologue et finalement, si personne n'a capté la raison pour laquelle Anaïa ne comprend rien, c'est qu'il reste également des mystères pour le lecteur lui-même ! Rien n'est fait au hasard, les réactions d'Anaïa sont celles-là car il y a une raison. Cette raison est effleurée dans le prologue. Et elle se dévoilera dans le tome 2. Anaïa n'est ni naïve ni aveugle. Je dirais plutôt qu'elle est bloquée. Pourquoi, comment ? Je le dévoilerai dans la suite.

Cédric : Bonjour Carina,
Je voudrais savoir comment vous construisez votre roman: en commençant par un plan détaillé de chaque chapitre, en écrivant l'histoire dans ses grosses lignes où encore en connaissant la fin et le début et brodant le milieu.
Deuxième question : faites vous des fiches personnages ?
Troisième question : comment avez vous fait pour vous faire publier par la collection R ?

Carina Rozenfeld : Rien de tout cela. Je ne fais jamais de plan, je ne prends jamais de notes. J'écris complètement intuitivement. Je me vide de mon histoire au fur et à mesure que je l'écris. Et je fais ça pour tous mes romans. Je détesterais tout préparer à l'avance : ça m'ennuierait terriblement d'écrire 400 pages d'un roman si je savais tout ce qui allait se produire. J'ai besoin de découvrir mon histoire au fur et à mesure que je l'écris, comme quand on tourne les pages d'un livre que l'on n'a pas encore lu. Pourtant, je retombe toujours sur mes pieds. Je crois que d'une certaine façon, elle existe déjà en moi, sans que je le sache. Tout comme les personnages.
Pour
eux, c'est encore un autre processus. Certes, je les crée, au départ, mais au bout d'un moment, ils "prennent vie", ils se détachent de ce que je leur impose pour suivre leur propre voie. Et c'est ce qui les rend aussi passionnants à écrire. Ils se dévoilent à moi, comme au lecteur. Donc, faire des fiches, ça les figerait, les enfermerait. Je préfère les laisser libres, et voir où ils me mènent, quelles surprises ils me réservent.
Pour répondre à
ta dernière question, disons que c'est une histoire de belles rencontres. Glenn, le directeur de collection m'avait déjà lu et aimait ce que j'avais fait avant. Quand ce projet lui a été proposé, il a dit bingo tout de suite et je le remercie pour sa confiance. C'est une belle aventure !


Leatitia : Bonjour Carina,
Pourquoi avoir privilégié une intrigue tournée vers les sentiments dans ce tome 1 au détriment du côté fantastique auquel on peut s'attendre à cause du titre et du résumé ? Cela m'a manqué d'avoir très peu de choses de ce côté là.Mais cela ne m'a pas empêché d'aimer quand même et d'attendre la suite.

Carina Rozenfeld : Oui, j'ai privilégié une histoire très "réaliste", autant que puisse se faire et c'était voulu. Je ne pense pas que ce soit au détriment du fantastique. Ce dernier élément doit arriver en temps voulu, par rapport au timing de l'histoire. Ce qu'a vécu et ce que vit Anaïa ne peut pas permettre au fantastique d'arriver tout de suite. Il faut une progression, il faut s'immerger dans son quotidien, plus que banal au départ pour que tout devienne plus étrange et plus fort, plus mystérieux. Chaque histoire a son rythme et si on le brise, elle devient bancale, ou perd de sa crédibilité. Le rythme de Phænix veut que le fantastique n'arrive qu'à la fin de ce tome. Le premier est centré sur les personnages et leur histoire, leurs manques et leurs douleurs...

Céline : Bonjour, je voulais vous demander, quant à moi, si la recherche d'un éditeur a été rapide ? Vous avez envoyé beaucoup de manuscrits ? Avez-vous eu plusieurs propositions ?

Carina Rozenfeld : Dans le cas de Phænix, j'avais trouvé l'éditeur avant d'écrire le roman. J'ai proposé l'histoire de Phænix à Glenn grâce à Constance Joly-Girard qui a été mon éditrice pour la Quête des Livres-Monde chez Intervista. Je lui avais déjà soumis cette idée, qu'elle avait adorée. On devait la faire ensemble après la trilogie de la Quête. Et puis finalement, Intervista s'est arrêté. Mais Constance tenait à cette idée. Elle a rencontré Glenn, lui a soumis. Il a adoré à son tour, on déjeuné tous les trois ensemble et on a topé, en quelque sorte. Après ça, j'ai commencé à écrire Phænix. Depuis le début, il était destiné à la Collection R et j'en suis très heureuse ! :-)

 Les réponses de Carina Rozenfeld à nos questions grâce au tchat de la Collection R
Noémie : Bonjour Carina, comme l'as dit Jordan, vous avez choisi de parler d'une légende fantastique dont on connait peu de chose, est-ce parce que vous en avez marre des vampires et autres créatures ?

Carina Rozenfeld : Pour tout t'avouer, je suis très peu attirée par les histoires de vampires et de loups garous. Je crois que je n'ai lu que Twilight sur le sujet. Et aussi le journal d'un vampire, que je n'ai pas aimé. Bref, ce ne sont pas des sujets qui m'intéressent des masses et je pense donc que plein d'autres auteurs sont bien mieux qualifiés que moi pour en écrire. Le tome 1 de Phænix est mon 11e roman et le 2e tome sera le 13e... Et à chaque fois, j'aborde des sujets et des univers très différents. Je n'aimerais pas faire tout le temps la même chose. C'est exaltant, parce que ça m'offre des voyages différents à chaque histoire dans laquelle je me plonge, mais un peu stressant aussi parce que me demande si les lecteurs qui ont aimé une de mes histoires vont aimer les prochaines, puisque ça n'a rien à voir à chaque fois ! Donc là, j'ai eu envie de parler du Phénix, de sa mythologie, et j'ai expliqué un peu plus haut pourquoi. J'ai déjà d'autres idées pour un prochain roman qui n'a encore une fois rien à voir. J'en ai justement parlé à Glenn mardi soir. Mais chuuut ! Ce n'est pas pour tout de suite. Bref, je change d'univers, d'époque, de monde, de personnages au gré de mes idées et mes envies...

Sarah : Bonjour Carina, j'aimerai savoir de quelle université vous vous êtes inspirée pour décrire l'université qu'intègre Anaïa ? Les personnages Eidan, Enry et Anaïa sont liés par leur passé, mais les garçons ont-ils des liens communs dans la vie réelle, à part celui de se détester mutuellement ? Le personnage de Garance sera-t-il plus développé dans le tome 2 ?

Carina Rozenfeld : J'ai complètement inventé l'université d'Anaïa. Elle n'existe que dans ce livre ! :-) De même que le calendrier des partiels et tout ça. C'est plus pratique pour les besoins de l'histoire. Hahaha, ben oui, même quand on tâche d'être réaliste, c'est pratique d'inventer complètement certaines parties de l'histoire. Par contre, pour avoir visité de nombreux établissements scolaires dans le Sud, pour des rencontres avec des lecteurs, j'ai bien vu des collèges ou des lycées avec des panneaux solaires et aussi avec ces longues lattes de bois qui courent sur les façades pour atténuer l'éclat du soleil. Là-bas, c'est nécessaire ! Donc voilà, c'est imaginaire, mais je m'inspire de petits bouts de choses que j'ai vues.
Toujours pour les relations entre les personnages. On va tout découvrir dans le tome 2. Elles sont plus complexes qu'ont peut le penser... Mais chuuut, je n'en dirai pas plus ! Le personnage de Garance... Je ne sais pas encore. Pour le moment, elle est fidèle à elle-même. Comme je suis en train de l'écrire, on verra si elle décide d'être plus présente ou non. Même moi, je ne le sais pas pour le moment. C'est à elle de me le dire ! (je dis ça en rapport à une réponse donnée plus haut, sur comment je développe mes personnages).


Fred : Bonjour Carina, comme vous, je collectionne les Corbeaux. J'en ai plus d'une cinquantaine à la maison (d'ailleurs ils vous remercient pour votre livre Phaenix qu'ils ont dévorés (au sens propre). Ma question est : Pourrais-je vous inviter chez moi pour que vous puissiez faire connaissance ?

Carina Rozenfeld : Je suis vraiment contente que tes corbeaux aient aimé mon livre. J'espère qu'ils l'ont bien digéré. Mais j'accepte ta proposition. Ça fait longtemps que je ne suis pas venue manger chez toi ! ;-))

Sébastien : Bonjour Carina ! En ce qui me concerne, j'ai deux questions. La première concerne votre personnage d'Anaia. Plusieurs blogueurs, dans leurs critiques, l'ont définie comme étant une fille "gourde ", "aveugle " dans le sens où elle tombe dans tout les pièges qu'on lui tends, et qu'elle se fait manipuler. Est-ce une volonté de la rendre comme cela pour que dans le tome suivant elle se renforce et acquiert plus de "personnalité", ou est-ce involontaire ?
Ma deuxième question est un peu plus personnelle, et je vais être lourd avec ça, mais d'où vous vient ce sourire ? De vos origines ? Si oui, lesquelles ? Sur chacune des photos où vous apparaissez, on ne voit que ça ! Et j'ai bien envie d'en connaitre le secret ;)

Carina Rozenfeld : Je réponds à ta première question un peu plus haut, dans la réponse que j'ai faite à Karen. Je pense qu'elle te conviendra.
Pour mon sourire... Je crois que je suis comme ça, c'est dans ma nature ! En même temps, je fais un métier de rêve, je ne vais quand même pas tirer la tronche. La vie est belle ! :-)


 Les réponses de Carina Rozenfeld à nos questions grâce au tchat de la Collection R
Morganou : Bonjour Carina ! Pour moi juste une petite question : dans le tome suivant, changerez-vous le cadre ? Je veux dire, à la fin du tome 1, (pour ne spoiler personne) un des protagonistes part, et je me demandais -voire espérais- si Anaia resterait où elle est ou bien si elle partirait à sa recherche ! Merci beaucoup pour ce superbe livre et et pour répondre à nos questions :) Bonne continuation !

Carina Rozenfeld : Non, je ne vais pas changer de cadre dans le prochain tome. La recherche d'Anaïa est plus... spirituelle, intérieure que physique, même pour le point que tu abordes. C'est presque un roman en huis clos, avec peu de personnages et un cadre assez "limité", mais c'est volontaire. Je suis partie très loin dans le temps et dans l'espace dans certains autres romans. Avec celui-ci, je me pose. C'est presque un livre d'ambiance ! ;-)

L'Antre de la Louve : Bonsoir ! Merci de répondre à nos questions ^^ De mon côté, ma question sera beaucoup plus prosaïque que les précédentes : où trouvez-vous votre inspiration pour ce qui est des prénoms de vos personnages, pour le moins atypiques ? Leurs noms possèdent-ils une symbolique bien particulière ? Et enfin, comment se prononce le prénom Enry ? A la française "Henri" ou davantage à l'américaine ? (LA question capitale XD)

Carina Rozenfeld : Je pense que pour ta première question, j'ai répondu un peu plus haut en expliquant comment me viennent mes idées, cette espèce d'impulsion. Mais à mon avis il n'y a rien d'extraordinaire à cela. On a tous des idées qui nous viennent comme ça, un peu comme une ampoule qui s'allume sur la tête ! C'est pareil pour moi. Les noms de personnages sont rarement laissés au hasard. Pas pour tous... Mais oui, il y a un sens. Eidan veut dire feu, en celte. Et son nom de famille, que l'on apprend dans le tome 2 est Adler et signifie "Aigle" en Allemand. Anaïa, je l'ai découvert sur un site de prénoms rares et j'ai adoré et il avait l'avantage de commencer par un "a", ce qui est important dans l'histoire. Son nom de famille veut dire "feu" en hébreu. Quant à Enry, je le prononce à l'américaine "Ainery". :-DD

Tom : Bonsoir Carina ! Oui moi ici étonnant 0.0 Bon je ne serais pas long parce que j'ai déjà eu des réponses (et que j'ai de l'histoire à réviser ;D) mais voilà j'ai bien trouvé une petite question pour participer ! :) Alors tout simplement : quelle est la question que tu aimerais qu'on te pose mais qu'on ne t'a jamais posé et pourquoi ?

Carina Rozenfeld : Haha ! Pas facile, comme question ! Je crois que pour le moment, on me pose tout plein de questions, donc je n'ai pas de manque à ce niveau-là ! Si j'en trouve une plus tard, j'y répondrai sur ma page ! :-DD

Les lectures de Maia : Bonsoir ! Je viens de finir ma lecture de Phaenix et j'ai une question :) Va-t-on, dans les tomes suivants, en apprendre plus sur Eidan, sur le fait que lui se souvienne, sur comment il a retrouvé Anaia... Peut-on imaginer quelques chapitres de son point de vue ? Merci Carina !

Carina Rozenfeld : Absolument. C'est le but de la suite. De quoi Eidan se souvient ? Mais de quoi Anaïa doit se souvenir, bon sang ?? Qu'est-il arrivé pour qu'ils se retrouvent dans cette situation ? Et que vient faire Enry là-dedans (parce que j'espère que vous avez bien compris qu'Enry n'est pas franchement amoureux d'Anaïa, rassurez-moi !). Pour les chapitres du point de vue d'Eidan, j'avoue que j'y pense, mais peut-être pas sous la forme de chapitres. Mais oui, j'ai envie qu'on aille visiter un peu sa tête. Vous verrez comment.

Lulai : Autre question. L'écriture du tome 2 en est où ? Peut-on espérer une sortie en 2013 ?

Carina Rozenfeld : Je suis en plein dans l'écriture du tome 2. Non seulement vous pouvez espérer une sortie en 2013 mais elle est déjà programmée pour le printemps. Mars ou avril, là, c'est Glenn qui vous répondra mieux que moi, c'est lui le chef ! :-)

Sarah : Pour vous quel est le meilleur moment pour écrire ? Avez-vous des petites manies dont vous ne pouvez pas vous passer pour écrire (une tasse de café, un endroit fétiche pour écrire, une ambiance spéciale) ?

Carina Rozenfeld : J'adore écrire la nuit, quand tout est silencieux et endormi. Je suis sûre que personne ne viendra me déranger, que je n'ai rien d'autre à faire (genre, je sais que je ne peux pas faire les courses ou passer l'aspirateur en pleine nuit :-D). Sinon, je n'ai pas de manies. Je ne bois pas de café et je m'adapte à toutes les situations. :-)

Ah, j'ai l'impression que je suis arrivée au bout. Je n'ai oublié personne j'espère ? Sinon, qu'il se signale ! :-) Si vous avez d'autres questions, n'hésitez pas. J'espère avoir répondu selon vos attentes. Merci à vous tous pour votre intérêt, votre enthousiasme et la belle aventure que vous me faites vivre à moi aussi, en tant qu'auteur. Bisous bisous ! :-)))

La discussion intégrale sur la page de Collection R.
Tags : Collection R, Rencontre, Interview, Discussion, Phænix, Les Cendres De L'oubli, Carina Rozenfeld
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#Posté le jeudi 27 septembre 2012 09:48

Modifié le jeudi 27 septembre 2012 13:12

Les réponses de C.J. Daughterty, auteur de NIGHT SCHOOL, à nos questions grâce au tchat de la Collection R

Après le fabuleux tchat avec Myra Eljundir ( ici : http://wandering-world.skyrock.com/3102930895-Les-reponses-de-Myra-Eljundir-auteur-de-KALEB-a-nos-questions-grace-au.html ) sur le mur de la Collection R la semaine dernière, voici désormais la retranscription de la session questions/réponses avec C.J. Daughterty, l'auteure de NIGHT SCHOOL !

Chapeau à elle car elle a répondu à toutes nos questions en français ! Je suis vraiment épaté ! Merci Christi ! Et un énoooooooooooooooooooorme merci à la Collection R pour ce deuxième tchat vraiment très sympathique !

Clara : Vous identifiez-vous à un des nombreux personnages du livre ?

C.J. Daughterty : La personnalité de Rachel est la plus semblable à ma personnalité. Je lui ai donné mon humour. Mais elle est mieux à la science que moi !

Élodie : Comment avez-vous eu l'idée de l'histoire de ce livre ?

C.J. Daughterty : J'ai toujours été intrigué par les pensionnat du UK. J'ai fréquenté l'école publique aux États-Unis donc il est très différente de mon expérience. Je voulais explorer ce que c'était que d'être jeune et envoyé loin de l'école. J'ai visité un pensionnat dans la ville où j'ai vécu, et, de ce moment, je savais ce que je voulais écrire.

Péléane : Que ressentez-vous quand vous écrivez ?

C.J. Daughterty : C'est une expérience étrange - comme aller loin de vous. Je ne sais pas où les mots viennent. Je travaille très dur sur l'histoire, mais les mots réels arrive de nulle part.

Les réponses de C.J. Daughterty, auteur de NIGHT SCHOOL, à nos questions grâce au tchat de la Collection R
Helene : Dans ce second tome est-ce que nous en serons plus sur la famille d'Allie ?

C.J. Daughterty : OUI! Je vous promets. : -) Dans le Livre 2, nous, et Allie, savoir qui elle est vraiment.

Perrine : Combien de livres son prévus pour cette série ?

C.J. Daughterty : Cinq livres.

Élodie : Comment avez-vous fait pour réussir à vous mettre dans la peau d'adolescents rebelles ? On dit toujours que les adultes ne les comprennent pas, comment avez-vous fait ? :)

C.J. Daughterty : J'étais un adolescent rebelle. Et je m'en souviens très bien. De cette façon, la colère qu'Allie reflète mes mémoire.

Jordan ( yep, c'est moi ! ) : Auriez-vous envie de vivre, comme Allie, à Cimmeria ? :)

C.J. Daughterty : Hmmm... Peut-être que oui. Je pense que l'évasion de votre famille quand vous êtes jeune peut être une bonne chose !

Mélissa : Combien de temps avez vous mis à écrire Night School ? Et comment avez vous eu l'idée d'écrire ce roman ?

C.J. Daughterty : J'ai écrit Night School en 5 mois. Dès que je l'avais créé les personnages, tout est allé très vite !

Mélissa : Est-ce que vous seriez heureuse si on vous disait que votre livre allait être adapté en film ou en série ? Et quel est votre personnage préféré ?

C.J. Daughterty : Je serais très heureux pour Night School allait être adapté en film ou en série TV! Et je pense que mon personnage préféré est Allie. Mais je les aime tous !

Les réponses de C.J. Daughterty, auteur de NIGHT SCHOOL, à nos questions grâce au tchat de la Collection R
Jotman : Pourquoi est-ce que dans ce premier tome vous ne vous êtes placée que dans l'angle d'Allie uniquement, alors que le style de narrateur utilisé est omniscient ?

C.J. Daughterty : Bonjour! Le style j'ai utilisé est connu sous le nom à la troisième personne limitée, ce qui signifie qu'il y a un narrateur distinct, mais il ne peut voir que ce qu'Allie voit. Pour un thriller, comme Night School, il crée une frustration délicieuse de ne pas savoir ce qu'il se passe «hors scène», si vous comprenez ? Il le rend plus excitant. J'ai commencé à l'écrire à la première personne, mais cela n'a pas fonctionné pour moi.

Artemissia : Les parents d'Allie auront-ils un rôle plus important dans le second tome ? En apprendrons-nous un peu plus sur cette mystérieuse organisation dont dépend Cimmeria ?

C.J. Daughterty : Nous allons apprendre beaucoup plus de sujet de l'organisation secrète dans le Livre 2, et un peu plus sur la famille d'Allie. Mais ses parents n'auront pas un grand rôle dans le Livre 2. Posez-moi la question encore après le Livre 2 et je vais expliquer plus en détail pourquoi. Mais maintenant, il serait donner trop !

Gaëlle : Vous retrouvez-vous dans le personnage d'Allie ?

C.J. Daughterty : L'obsession d'Allie avec la vérité est mon obsession. C'est la principale chose que nous partageons.

Artemissia : Qu'est-ce qui vous a donné l'idée et l'envie d'écrire un roman pour la jeunesse ( Young Adult ) ?

C.J. Daughterty : Comme plusieurs auteurs, j'ai été inspiré par Twilight, qui semblait ouvrir une sorte de porte à ce genre. Jusque-là, je n'avais pas pensé à écrire pour ce groupe d'âge. Mais c'était un bon livre et il m'a fait penser à nouveau d'être un adolescent. Je travaillais pour le gouvernement britannique alors, et j'avais prévu d'écrire un thriller politique pour les adultes. Mais après avoir lu Twilight et Vampire Academy, j'ai décidé écrire un thriller YA à la place.

Karen : Pourquoi Allie a-t-elle attendu aussi longtemps avant de se poser des questions sur ce qui se passe à Cimmeria ? N'auriez-vous été plus curieuse et n'auriez-vous pas chercher à tout prix à savoir ce qui se passe ?

C.J. Daughterty : Je pense qu'elle pose des questions mais personne ne vous donnera ses réponses. Elle demande Isabelle et Carter, Jo et Rachel. Mais tout ce qu'elle reçoit sont des demi-réponses que quitter son plus confus. Elle fait casser toutes les règles de Cimmeria en essayant de trouver la vérité.

Les réponses de C.J. Daughterty, auteur de NIGHT SCHOOL, à nos questions grâce au tchat de la Collection R
Pomme Book : Pourquoi Allie n'a pas "harcelé" ses parents pour avoir des réponses quant à son frère ? Parce qu'avoir une lettre disant qu'il les déteste alors que tout portait à croire du contraire m'aurait pas convaincue.

C.J. Daughterty : Merci pour cette question! Je pense que nous devons supposer que Allie leur a demandé ce qui s'est passé et ils ne l'ai pas dit. Parce que tout ceci est arrivé un an avant qu'elle soit envoyée à la Cimmeria, il n'est pas tout expliqué. Mais j'ai toujours cru qu'elle a demandé et n'a pas d'obtenir des réponses qu'elle croyait. Elle sait que ses parents ne sont pas lui dire la vérité, et qui commence sa rébellion. Peut-être que je devrais écrire un préquel à ce sujet !

Jordan ( ouaip, je suis de retour ) : Quel a été votre sentiment lorsque vous avez appris que le tome 2 de la saga allait sortir en France avant de paraître en VO ? :D

C.J. Daughterty : J'ai été très heureux ! J'aime la France ! Je ne peux pas imaginer un meilleur place pour Night School 2.

Johanna : Y a t-il d'autre personnage qui vont arrivé par la suite ? Et la question que je me suis toujours posée : Comment avez vous eu l'idée d'une école entièrement coupé du monde formant des personnes importante dans la société ?

C.J. Daughterty : Bonsoir, Johanna ! Et merci pour les questions. Il y a de nouveaux personnages importants dans son livre 2 ! Je tiens à vous dire tout à leur sujet, mais je ne veux pas en dire trop !

Et l'idée pour Cimmeria coupé de la réalité, elle a été inspirée par des écoles réelles comme Eton, et de lecture des biographies de personnes qui ont été éduqués dans ces écoles réelles.

Evey : Quel a été votre premier contact avec le monde de l'imaginaire ? Quelle serait votre bande son idéale pour Night School ? Pensez-vous faire un spin-off sur l'un des personnages importants de la saga ? Au hasard sur Carter ?

C.J. Daughterty : Bonsoir! Les questions complexes! :-) Je vais mettre une bande son sur mon website. Qu'est-ce une bonne idée!

Ma première rencontre avec le monde de l'imagination ... hmmm.... Quand j'étais une jeune fillej'habitais en imagination. J'ai fait des histoires afin d'élaborer ni mes parents ni moi ne pouvions dire la vérité du fantasme. Il sert à les inquiéter. Je suis une rêveuse.

J'ai une idée d'un spin-off situé dans les années 1920 ou soit à l'avenir. Je ne peux pas décider. :-)

Les réponses de C.J. Daughterty, auteur de NIGHT SCHOOL, à nos questions grâce au tchat de la Collection R
Artemissia : Pourquoi le personnage de Sylvain devient-il gentil après avoir tenté d'agresser Allie lors du bal ? Le reverrons-nous dans les autres tomes ?

C.J. Daughterty : Sylvain est une personne compliquée. Il n'a jamais été dit que non parce qu'il est le seul enfant d'une famille très riche. Comme un prince. Je n'ai jamais pensé qu'il était une mauvaise personne - juste un confus. Une fois qu'il a fait cette mauvaise chose, il ressent le besoin d'expier (En Anglais: 'To atone'). Il aime vraiment Allie, mais quelque chose d'elle l'intimide. Il est un personnage principal dans les autres livres.

Esmeria : Ou en êtes-vous dans l'écriture des prochains tomes de Night School ?

C.J. Daughterty : J'ai écrit le Livre 2 et le Livre 3 !

Justine : Est-ce que chacun des 5 livres correspondra à une année d'école différente, un peu comme Harry Potter ? Est-ce qu'il y aura des moments hors-pensionnat ?
Et est-ce que Allie et Carter tiendront le coup pendant ces 5 livres ou tu penses les séparer à un moment ou un autre (même si tu prévois un happy ending) ?


C.J. Daughterty : Chaque livre correspond à une semestre scolaire. Donc, Livre 1 c'est l'été, et le Livre 2 est l'automne / hiver.

Tous les livres sont à la Cimmérie Académie, avec seulement de brèves périodes d'ailleurs.

Et je ne peux pas vous parler de Allie et Carter. :-( Tu devra attendre pour le savoir !

Livresse Des Livres : Allie a beaucoup de tocs, elle compte tout, fait des crises d'angoisses. Est-ce que vous êtes ou étiez comme cela ?

C.J. Daughterty : J'ai eu des attaques de panique. Je tiens à dire que 'La vie est bouleversant -- Pourquoi pas tout le monde panique?? ;-)

Quand j'étais adolescent, j'ai compté les choses comme Allie. J'ai eu nombreuses personnes m'envoient-à-dire qu'ils comptaient trop de choses dans sa jeunesse. Il semble être une chose normale. Mais il sert à me rendre fou.
Tags : Night School, C.J. Daugherty, Collection R, Rencontre, Interview, Discussion
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#Posté le mercredi 25 juillet 2012 10:52

Modifié le mercredi 25 juillet 2012 13:43

Wandering-World va rencontrer Tahereh Mafi au SDL !

Wandering-World va rencontrer Tahereh Mafi au SDL !
HAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA ( plus gros "HAAA" jamais poussé du monde ) !!!

Le titre dévoile déjà tout, mais je crois que je ne me lasserai jamais de pouvoir le dire, l'écrire et le hurler : je vais avoir la chance de rencontrer et interviewer Tahereh Mafi, l'auteure du roman NE ME TOUCHE PAS / SHATTER ME ( en VO ) ce samedi au Salon Du Livre de Montreuil !!!!!!!!!!! HAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA !!!!!!!!!!!!

Wandering-World va rencontrer Tahereh Mafi au SDL !
C'est, genre, juste énorme. J'ai eu un gros coup de c½ur pour l'écriture de cette véritable maîtresse des mots, ainsi que pour ses personnages et son histoire. Je suis tellement heureux de pouvoir la rencontrer que j'ai l'impression que je vais m'évanouir à chaque fois que j'y pense. Puis je me vois bien faire ça en la voyant :

Wandering-World va rencontrer Tahereh Mafi au SDL !
Wandering-World va rencontrer Tahereh Mafi au SDL !
Et le must dans cette histoire, c'est que je vais partager cette chance avec la blogueuse Bookenfolie Lena !

Une demi-heure de Tahereh Mafi rien que pour nous deux !!! Et, en plus, il y a quelques chances pour que vous puissiez nous voir en train d'interviewer cette auteure extraordinaire, car l'entretien se déroulera peut-être sur le stand des éditions Michel Lafon ! C'est pas génial ça ?
HAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA !!!

Et puis comme je suis la personne la plus adorable du monde...

Wandering-World va rencontrer Tahereh Mafi au SDL !
( ha, il semblerait que mon ironie en ait tué quelques-uns... Oups ! )
... je vous suggère de me proposer VOS questions pour Tahereh Mafi !

N'hésitez pas à poster sur le blog n'importe quelle interrogation concernant l'histoire, les protagonistes ou l'univers de Tahereh Mafi, je me ferai un plaisir de lui transmettre !


Et le mot de la fin... HAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA !!!
Tags : Wandering-World, Salon Du Livre, Montreuil, Paris, Shatter Me, Ne Me Touche Pas, Insaisissable, Tahereh Mafi, Rencontre, Interview, Michel Lafon, Bookenfolie Lena
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#Posté le mercredi 28 novembre 2012 07:50

Modifié le mercredi 28 novembre 2012 08:12

Compte-rendu du Salon Du Livre de Montreuil !

Compte-rendu du Salon Du Livre de Montreuil !
LIEN VERS TOUTES LES PHOTOS DU SDL | LIEN VERS TOUTES LES PHOTOS DES DÉDICACES

Vous n'êtes évidemment pas sans savoir que je me suis rendu hier, le 1er décembre 2012, au Salon Du Livre de Montreuil !!! Et, mon dieu, quelle journée extraordinaire j'ai passé ♥.♥ Juste ouawwwwwwww !!! J'ai encore du mal à réaliser tout ce que j'ai vécu ! C'est un peu comme si je m'étais endormi sur le trajet pour aller à Paris, que j'avais rêvé tout ce que j'ai fait là-bas, et que je m'étais réveillé sur le chemin du retour. Purée, quel bonheur ♥ Je vais donc revivre ce jour magique avec vous, en tentant de retranscrire tout ce qui s'est passé ( parce que j'ai fais tellement de trucs que j'ai dû en oublier certains, lol ! ) !

6h20, c'est l'heure de se lever. Je ne vous cache pas qu'en écoutant mon réveil sonner, j'ai haïs l'idée de me rendre à Montreuil pendant quelques secondes. Non mais franchement, ça va pas la tête de se lever à cette heure ? Mais, bien sûr, en réalisant ce qui m'attendais, je n'ai pas mis longtemps à filer me préparer !
Une fois prêt, je vérifie que j'ai bien tout : livres à faire dédicacer, plans, programme, téléphone, feuilles et stylo pour l'interview avec Tahereh Mafi, l'auteure du roman NE ME TOUCHE PAS, bonne humeur et appareil photo ! Ceci fait, on prend la voiture, mon super papa et moi, et le voyage commence.
Oui bon fatalement, je me suis endormi. Donc je ne vais pas vous raconter le trajet aller, lol !

11h00, on arrive au Salon. Et là, je décède. Enfin, presque. Il y a, genre, 10.000 sentiments qui se baladent en moi : stress, excitation, joie, bonheur, anxiété, etc. C'était vraiment quelque chose, lol ! Ç'a avait beau être mon deuxième salon, j'étais autant enjoué que pour le premier !
En arrivant, on fait rapidement le tour des stands, et je comprends rapidement que je vais passer la journée au premier étage, lieu où tous les exposants jeune adulte sont présents. Fatalement, c'est également l'endroit où il fait le plus chaud, lol ! Si vous comptez vous rendre au SDL les prochaines années, n'hésitez pas à y aller en maillot de bain ( quoique, vous aurez peut-être encore trop chaud avec :p ). J'ai à peine eu le temps de finir mon tour d'horizon que Tom et Nathan ( des blogs La Voix Du Livre et Le Cahier De Lecture De Nathan ) me reconnaissent. On discute un peu et je repars.
Là, je prends la direction du stand Black Moon, où j'étais censé me faire dédicacer le roman LE DERNIER HIVER de Jean-Luc Marcastel.

Compte-rendu du Salon Du Livre de Montreuil !
« J'étais censé » parce qu'en fait, j'avais déjà une dédicace de l'auteur dans mon roman. Mais je ne l'avais pas fait faire en personne, du coup je comptais lui en redemander une. Sauf qu'en voyant qu'il faisait exactement les mêmes dédicaces que celle que j'avais déjà, j'ai quitté la queue. Et là, j'ai pris la direction du stand Pocket Jeunesse !
Et devinez qui j'ai vu là-bas ? Marie, l'attachée de presse de PKJ, que j'avais déjà rencontré en mars, et Jessica de Jess LivrAddict !!!

Compte-rendu du Salon Du Livre de Montreuil !
Oui bon, on est de dos et alors ?
Du coup, on a parlé pendant un sacré moment, et j'ai beaucoup ri !!! Jessica, tu m'as tué avec ton hygiène corporel ! :p
J'ai, de nouveau, pris énormément de plaisir à discuter avec Marie, qui est toujours aussi drôle et adorable ! Le truc, c'est qu'on a vraiment pu parler de tout et n'importe quoi tous ensemble, comme si on se connaissait depuis toujours ! C'était vraiment super ! ♥

Après ce petit tour chez PKJ, je décide de rendre sur le stand de la Collection R où, miracle il n'y a quasiment personne !

Compte-rendu du Salon Du Livre de Montreuil !
Du coup, j'ai pu faire dédicacer mes exemplaires de PHÆNIX et de NIGHT SCHOOL TOME 1 & 2 sans attendre ! Et là, choc !!! J'arrive devant Carina, lui tends mon exemplaire et elle me dit : "Bonjour Jordan !" !!! HAAAAAAAAAAAAAAAAA !!! Carina m'a reconnu, c'est pas énorme ça ?!!! J'ai donc pu échanger avec elle un petit moment, et elle m'a parlé du tome 2, de son travail, des délais d'écriture, etc. Franchement, c'était merveilleux !!! ♥
Idem avec C.J. Daughtery, qui a été extraordinaire ! Elles sont toutes les deux hyper agréables et ultra sympathiques ! C.J était toute contente d'être là !!!

Compte-rendu du Salon Du Livre de Montreuil !
Le truc, c'est que j'ai à peine eu le temps de parler avec elles que Noémie, du blog Il N'y A Qu'un Pas, m'a repéré ! Elle était en compagnie de Justine ( de Fairy Neverland ) et d'autres blogueuses et, fatalement, qu'est-ce qu'on a fait ? On a parlé, parlé et parlé. C'était parfait ♥ Hiiiiiiiiiiiiii, je veux y retourner !!!

Je les quitte et, deux secondes plus tard, je tombe sur Laurine, une fan du blog ! Quel bonheur d'avoir pu parler avec toi ! Depuis le temps qu'on attendait ça, on en a bien profité ! ♥ Une autre blogueuse nous a rejoint, et on a continué de parler romans ! Franchement, là aussi, c'était super !!!
Un peu après, je rencontre Pomme Book et Alicia, du blog Accrocdeslivres !

On discute quelques minutes et on se sépare, et je croise Florine, avec qui j'échange un peu, puis Stéphane-Laure, l'attachée de presse de la Collection R ! Même si on a pas eu le temps de bavarder, ça m'a fait énormément plaisir de te recroiser ;) Le temps de faire une petite photo entre blogueurs, et je repars zieuter le stand R. Là, bonheur ultime, Glenn Tavennec, le directeur de la collection, me reconnaît ! Il m'a dit des choses très justes et ultra rassurantes, aussi bien au niveau du blog que de R, et j'ai eu l'impression de vivre un rêve ( ouais enfin, un rêve dans le rêve quoi, lol ! ). Hiiiiiiiiiiii, j'étais aux anges !!! On sent bien que la dream team de R est constituée de passionnés, du directeur aux attachés, en passant par les auteurs et les fans. Que du bonheur ♥.♥

Mon super (papa)razzi me fait signe qu'il est l'heure d'aller manger. Je quitte tout ce beau monde et prends la direction de la cafétéria.
Comme je n'avais rien à faire de 13H00 à 15H00, j'ai décidé de retourner sur le stand de Pocket Jeunesse. Là, je craque pour le roman CHRONIQUE DE LA FIN DU MONDE TOME 1 de Susan Beth Pfeffer, et je retombe sur Marie et Jess, accompagnées cette fois de plein d'autres blogueuses, dont Noémie et Justine !

Compte-rendu du Salon Du Livre de Montreuil !
La photo est floue, désolé ;)
Ça fait un peu le harem, non ? lol ! Un harem bien marrant, en tout cas ! Qu'est-ce que j'ai ri ! Une fois de plus Jess m'a fait me faire pipi dessus ( n'est-ce pas Jessica ;) ) ! C'était super ! On a pu parler bouquins, lectures, chroniques, blogs, pâtisseries, partenariats... On était dans notre milieu naturel, quoi ! <